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Dix ans de suspension pour le judoka algérien qui a refusé d’affronter un Israélien aux JO de Tokyo

Dix ans de suspension pour le judoka algérien qui a refusé d’affronter un Israélien aux JO de Tokyo
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Par AlAhed avec sites web

Le Comité international olympique a suspendu mardi pour les dix prochaines années le judoka algérien Fethi Nourine, qui avait refusé d’affronter un adversaire israélien lors des derniers Jeux Olympiques de Tokyo.

«Je suis sous le choc», a réagi mardi Nourine après la décision du comité.

Le 23 juillet, l’athlète algérien s’est retiré de la compétition avant d’affronter un judoka soudanais pour ne pas avoir à rencontrer le judoka israélien Tohar Butbul. A son retour à Alger, Nourine s'était dit fier d'avoir refusé d'affronter l'Israélien par solidarité avec la cause palestinienne: «Cette décision m'honore d'abord et honore ma famille, le peuple algérien et l'Etat algérien».

La décision de la Fédération internationale de judo (FIJ) est tombée ce mardi 7 septembre et a été notifiée au concerné, à la fédération algérienne delà discipline et au Comité olympique algérien, rapporte l’agence officielle.

Le judoka est suspendu pour 10 ans de toutes activités organisées par la FIJ. Son entraîneur Amar Benikhlef, qui avait soutenu la démarche de son athlète, a écopé de la même sanction. Pour le judoka Fethi Nourine, autant dire que c’est la fin de carrière qui lui est infligée.

Le refus de Fethi Nourine d’affronter le judoka israélien a suscité une polémique en Algérie. «Nous refusons la normalisation. Nous avons pris la bonne décision», a déclaré Benyekhlef qui avait dénoncé avant le départ de la délégation algérienne pour Tokyo, les conditions de préparation des athlètes algériens.

La FIJ a estimé que le comportement de Nourine Fethi et Amar Benyekhlef relevait de l’article 50 de la Charte olympique interdisant toute «sorte de manifestation ou de propagande politique, religieuse ou raciale dans tous les sites ou autres zones olympiques», et de soumettre le cas à la Commission disciplinaire de première instance de la FIJ.

La délégation algérienne ayant participé aux JO de Tokyo est revenue bredouille de la capitale japonaise, une première depuis les JO de 2004.

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