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Washington s’apprête à vendre pour près de 3 milliards d’euros d’hélicoptères à «Israël»

Washington s’apprête à vendre pour près de 3 milliards d’euros d’hélicoptères à «Israël»
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Par Sputnik

Une vingtaine d’hélicoptères américains CH-53K King Stallion, ainsi que des équipements connexes dont des mitrailleuses, pourront bientôt être vendus à «Israël» si le Congrès donne son aval.

Le département d’État américain a approuvé la vente d’une vingtaine d’hélicoptères de transport lourds CH-53K King Stallion à «Tel Aviv», a annoncé l’agence US de Coopération en matière de sécurité et de défense.

«Les États-Unis restent attachés à la sécurité d’Israël, et il est dans leurs intérêts nationaux vitaux d’aider Israël à maintenir une capacité de défense forte et résolue», indique l’Agence dans une note ad hoc.

Outre dix-huit hélicoptères construits par le groupe Lockheed Martin, le contrat portera également sur des équipements connexes, dont 60 moteurs fabriqués par General Electric, jusqu’à 36 systèmes de navigation, ainsi que des mitrailleuses.

Le contrat est évalué à près de 3,4 milliards de dollars, soit près de 2,9 milliards d’euros, indique l’agence de presse Reuters.

L’aval du Congrès nécessaire

Les législateurs américains doivent désormais examiner la vente, qu’ils peuvent bloquer s’ils le souhaitent.

Plus tôt dans l’année en cours, un projet de vente d’armes de précision américaines à «Israël» avait provoqué d’âpres débats au sein du Congrès, les détails du contrat ayant été rendus publics dans le contexte de confrontation ouverte entre le Hamas et l’armée de l’occupation, dans laquelle plus de 200 Palestiniens ont trouvé la mort. Pourtant, les Démocrates, qui s’opposaient à cette vente, ne sont pas parvenus à l’empêcher.

Des F-35 pour les Émirats arabes unis

En février 2021, l’administration Biden a suspendu la vente de chasseurs F-35 aux Émirats arabes unis afin de «réexaminer» la décision prise sous la présidence de Donald Trump en échange de la reconnaissance d’«Israël» par ce pays du Golfe.

Or, en avril, le gouvernement américain a fini par débloquer la vente. Un responsable du département d’État contacté à l’époque par l’AFP a toutefois souligné que les armements ne seraient pas livrés avant plusieurs années, ce qui laissait à Washington toute latitude pour changer d’avis et bloquer la transaction.

 

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