France: Mélenchon évoque «un grave incident dans la dernière semaine de la présidentielle» 2022
Par AlAhed avec AFP
«Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre», pour «montrer du doigt les musulmans», «tout ça c'est écrit d'avance», a lancé Jean-Luc Mélenchon (LFI) dimanche.
Interrogé dans l'émission Questions politiques (France Inter/Le Monde/France Info), le chef de file des insoumis et candidat à la présidentielle a d'abord indiqué souhaiter qu'Emmanuel Macron «se représente», car «on aura de quoi dire» sur son «bilan».
«Sinon, on nous sort un autre petit Macron du chapeau, (...) on ne sait pas qui c'est, pouf, il se fait élire président. C'est le système qui l'invente. La dernière fois, Macron, il est arrivé au dernier moment. Là, ils vont peut-être en trouver un autre», a-t-il enchaîné.
«A chaque fois, ils en trouvent un. Dans tous les pays du monde, on a élu des petits Macron. Dans tous les pays du monde, ils ont inventé un type comme ça, qui sortait de rien, et qui était porté par un système oligarchique», a poursuivi le patron des insoumis.
«De même que vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été le cas avec Merah en 2012 (auteur terroriste des tueries de Toulouse et de Montauban), ça a été le cas avec l'attentat la dernière semaine sur les Champs Elysées (en 2017, un terroriste a assassiné le policier Xavier Jugelé), et avant on avait eu Papy Voise (Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n'a jamais entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance», a alors lancé Jean-Luc Mélenchon.
«Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l'événement gravissime qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d'inventer une guerre civile, voilà, c'est bateau tout cela», a conclu le chef de file de LFI sur le sujet.