Cheikh Qassem (2) : La coopération entre les mouvements de résistance était très grande lors de l’Epée d’al-Qods
Par AlAhed
Dans une interview accordée par le secrétaire général adjoint au Hezbollah cheikh Naïm Qassem au site al-Ahed, il a évoqué la grande coopération entre les mouvements de résistance en Palestine avec le Hezbollah et la République Islamique d’Iran.
Voici les idées principales de son interview :
« Il est devenu clair pour tous que le niveau de la coopération entre la République Islamique d’Iran, le Hezbollah et la résistance palestinienne est très élevé, en termes d’équipements, d’entrainements, de potentiels et de fabrication d’armes. Les autres détails liés aux modalités de la coordination resteront tenus en secret. Lors de la dernière bataille, la coordination était très grande.
L’ennemi israélien multiplie les menaces pour ébranler le moral de ses ennemis. Mais il semble qu’il n’ait pas encore compris que les combattants de la résistance sont conscients et sûrs de la victoire divine. Dans ce cadre, l’apparition en public du combattant Yehya Senoir vise à montrer à l’ennemi que ses accusations n’ont aucun impact sur la résistance…
La prochaine guerre est imprévisible
On ne peut fixer d’avance des guerres qui seront lancées par «Israël» ou des développements qui pourront entrainer une guerre régionale globale. Ceci est en rapport avec des données sur le terrain qui ne sont pas encore disponibles et les conditions ne sont propices, mais il faut savoir que le Hezbollah se prépare en permanence pour tout développement, calculé ou non.
La bataille « Epée d’al-Qods » et la Syrie
La relation entre le mouvement Hamas et la Syrie a été un sujet de suivi pendant les mois derniers. D’importants progrès ont été enregistrés sur le plan du rétablissement des liens. La bataille honorable Epée d’al-Qods a accéléré ces mesures, à travers la déclaration faite par le président syrien Bachar el-Assad d’accueillir tous les combattants à Damas. Le commandement du Hamas a dit s’attendre à une position pareille de la Syrie qui était toujours aux côtés de la résistance. Inchallah, nous verrons la reprise des liens entre les deux parties tout prochainement.
Le jeu de la division confessionnelle
L’action de la résistance contre «Israël» n’appartient pas à une communauté déterminée. C’est l’apanage de la résistance honorable, islamique, nationale, patriotique et humaine. Quiconque tente d’enfoncer le clou entre les mouvements de résistance agit d’une manière absurde parce que le niveau de l’interaction et de la fusion dans l’action de la résistance était nette tout au long du conflit avec l’ennemi israélien et à toutes les époques.
La force de dissuasion du Hezbollah
Pour parler de la force de dissuasion que possède le Hezbollah, il suffit de voir que pendant 21 ans, «Israël» a déclenché une seule guerre en 2006 dans le but d’écraser la résistance au Liban, mais il a connu une défaite cuisante. Et depuis 15 ans, «Israël» est complètement dissuadé dans tous les sens du mot. Ceci est une preuve tangible sur les effets de la libération et de la victoire de 2006 sur «Israël». L’ennemi n’ose plus entreprendre toute forme d’agression parce qu’il réalise que la riposte de la résistance sera très dure. Surtout que les potentiels et les modes opératoires de la résistance s’est considérablement développées ces dernières années. Elle est aujourd’hui dans ses meilleurs états.
Les élections syriennes
La participation massive aux élections syriennes en Syrie est une preuve que ce pays est en voie de rétablissement, et que le pouvoir a renforcé sa position. Ceci démontre que les Syriens soutiennent le maintien du pouvoir et s’opposent à l’effritement du pays et au chaos comme le prétendent certains pays occidentaux et pays du Golfe. Les ennemis cherchaient à implanter les réfugiés syriens hors de la Syrie pour manipuler les élections et interdire la réélection du président Assad. Ils avanceront ainsi que le président a été évincé d’une manière démocratique et constitutionnelle. Tous ces pays ont réalisé que leur pari a échoué, parce que même dans les centres mis en place hors de la Syrie, les réfugiés syriens ont massivement voté pour le président Bachar el-Assad. Je considère qu’il s’agit d’une réussite et d’une victoire en même temps, en vue de préserver la stabilité de la Syrie. Quiconque cherche une solution en Syrie doit traiter avec le pouvoir, et certainement pas avec les Etats-Unis ni «Israël» ni «Daech».
Pour ce qui est de ceux qui ont agressé certains électeurs au Liban, le Hezbollah a publié un communiqué dans lequel il a rejeté ces comportements. De toute façon, les agresseurs ont porté atteinte à leur image, et montré au monde à quel point ils sont racistes et vilains.