Nouveaux dans l’arsenal de l’Iran : un drone de combat «Gaza» et un radar «Qods»
Par AlAhed avec sites web
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont dévoilé vendredi un nouveau drone de combat baptisé «Gaza», quelques heures après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu entre «Israël» et la résistance palestinienne de la bande de Gaza après 11 jours de combats.
L’engin est capable de transporter treize bombes et de voler à plus de 10 000 mètres d’altitude à une vitesse de 350 km/h avec une autonomie de 20 heures, est-il précisé sur le site.
Un «honneur éternel pour ceux qui aujourd’hui à Gaza résistent à l’invasion et l’agression sionistes», a déclaré le chef de l’armée idéologique de la République islamique, le général de division Hossein Salami, cité par le site officiel des Gardiens Sepah News.
Selon le site des Gardiens de la Révolution, M. Salami a aussi dévoilé un nouveau système de radar facile à déplacer et baptisé «Qods» (Jérusalem), qui permet notamment de détecter des avions dans un rayon de 500 kilomètres. Une version améliorée d’un système de défense antiaérien a également été présentée.
«Aujourd’hui est née une nouvelle Palestine qui (…) se bat avec des missiles» et «un nouvel Israël est également apparu, brisé, frustré, déprimé et qui a perdu confiance en lui», avait estimé mercredi le général de division Hossein Salami, chef de l’armée idéologique de la République islamique, devant une foule réunie sur la place Imam-Hossein dans le centre de Téhéran.
Faisant allusion à la fermeture de l’aéroport international «Ben-Gourion» de «Tel-Aviv» à cause des tirs du Hamas et à la suspension des vols par plusieurs compagnies internationales à destination d’«Israël», le général Salami a salué une grande «première».
«Sachez que la bataille de Palestine n’est pas seulement celle des Palestiniens contre les Israéliens» mais qu’elle «symbolise la bataille des musulmans contre l’arrogance mondiale [nom pour parler de l’Occident]», a-t-il souligné.
Le chef de la force extérieure des Gardiens de la Révolution Esmaïl Qaani avait lui aussi assuré dimanche dernier le Hamas, au pouvoir à Gaza, et le Jihad islamique, deuxième groupe armé dans la bande, du soutien de Téhéran à leur lutte armée contre «Israël».