Le Hezbollah lutte contre la privation
Par AlAhed
Il y a deux décennies et plus qu'a été publiée la photo du secrétaire général du Hezbollah, le martyr sayed Abbas Al-Moussaoui, qui se déplaçait des localités de Hay-el-Lija à Bourj Al-Barajneh et de Wadi Abou Jmil vers Hay Al-Sellom dans la capitale Beyrouth et sa banlieue sud, arrivant à la Bekaa et au Liban sud.
Les images de sayed Al-Moussaoui sont ancrées dans la mémoire des vulnérables, durant ces déplacements dans les quartiers pauvres, où les gens trouvaient refuge sous ses auspices.
«Nous nous emploierons à vous servir et nous lutterons contre la privation la négligence comme nous avons lutté contre l'occupation», était son slogan.
A l'heure actuelle, où les politiciens excellent dans les arts de la corruption et de la destruction, à l'ombre du blocus américain imposé au Liban et dans le contexte de l'effondrement progressif, la mémoire collective des démunis commémore les propos du sayed martyr. Ce public compte sur ceux qui ont assumé la protection de la patrie, par tous les moyens, répétant les mots de sayed Hassan Nasrallah, selon lesquels «nous n'aurons point faim».
Plusieurs semaines depuis l'exacerbation de la crise économique, ont été suffisantes pour mobiliser le travail social au sein du Hezbollah, dans le but de traduire en actes les discours de sayed Hassan Nasrallah, ayant affirmé que les fils de la résistance ne seront pas brisés:
Des centres et des cartes de rationnement visant à assurer les produits essentiels aux gens à des prix abordables, en plus des services médicaux sur tout le territoire, ont été instaurés. Une action dirigée par des commissions qui suivent de près, jour et nuit, les préoccupations des gens.
Le responsable du travail social dans la région de Beyrouth, au sein du Hezbollah, haj Ali Cherri, a affirmé à Al-Ahed que le Hezbollah prévoit plusieurs projets en faveur des citoyens.
«Avant la crise, le Hezbollah était au service de 7400 familles nécessiteuses dans la capitale et ses banlieues. Aujourd'hui, nos services englobent 40000 familles, dans la capitale, le Mont Liban et la Banlieue», a affirmé Cherri.
Il a ajouté que l'idée des cartes des aides aux gens n'est pas nouvelle, puisque le Hezbollah était toujours aux cotés des gens et faisait partie intégrante de son milieu social.
«L'idée des cartes est ancienne. On l'appliquait auprès des familles des martyrs et des blessés, qui bénéficiaient de réductions sur les prix des produits dans certains magasins comme Al-Nour», a-t-il expliqué.
Et d'affirmer qu'avec la gravité de la crise socio-économique, ce projet s'est élargi pour atteindre les familles nécessiteuses.
Selon les dires de Cherri, le concept des supermarchés est basé sur la confrontation du monopole, dans le contexte du manque des produits essentiels, alors que les produits importants sont vendus au public à des prix bas, sans profit et sans compter le cout des salaires et de l'entretien des magasins.
«Et puisque nous vivions dans un pays où tout projet est confronté à l'accusation du confessionnalisme, le responsable a précisé que ces services sont fournis à tous les gens, selon la région de résidence, loin de toute considération confessionnelle», a-t-il affirmé, notant que dans la capitale, les aides ne se limitent point à une communauté confessionnelle précise, mais sont fournies selon les normes nationales, loin du confessionnalisme.
Il a rappelé que depuis la création du Hezbollah, sa lutte contre l'occupation et la représentation parlementaire de son public, toute son action est au service des gens. «Le parti fera tout le possible pour permettre aux gens de vivre en dignité», a affirmé Cherri.
Il a enfin affirmé que les prestations sociales dans la prochaine période couvriront le manque partout où il est ressenti.