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Nucléaire iranien: Sayed Khamenei ne veut pas de discussions qui s’éternisent

Nucléaire iranien: Sayed Khamenei ne veut pas de discussions qui s’éternisent
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Par AlAhed

Le Leader de la Révolution islamique, sayed Ali Khamenei, a mis en garde mercredi contre des pourparlers prolongés entre le gouvernement iranien et les représentants des États membres de l’accord nucléaire de 2015, réitérant que l'Iran ne reviendra à ses engagements au titre de l'accord qu'une fois qu'il aura vérifié que toutes les sanctions américaines ont été levées.

«Nous avons annoncé déjà la politique de l’Iran. Je l’ai dit aux responsables politiques lors de nos rencontres, je l’ai écrit dans mes lettres et je l’ai annoncé lors de mes discours. Les responsables de la politique étrangère croient que le moment est arrivé pour procéder à appliquer cette politique par la voie du dialogue. Je ne suis pas contre leur avis, mais je leur préviens que les négociations ne doivent pas traîner en longueur», a affirmé l’imam Khamenei lors d’une cérémonie marquant le premier jour du mois béni de Ramadan.

«Il ne faut pas permettre aux autres parties de faire durer les pourparlers, car cela serait préjudiciable pour notre pays», a-t-il souligné.

Et de poursuivre: «Les États-Unis ne négocient pas pour accepter ce qui est juste et logique, mais ils négocient pour faire les autres accepter leur position injuste. C’est pourquoi, lors de certaines rencontres en privé dont je reçois les comptes rendus, nos partenaires européens avouent que l’Iran avait raison, mais qu’elles dépendaient trop de l’Amérique pour pouvoir adopter une position indépendante et juste».

Sayed Khamenei a cependant dénoncé les propositions «arrogantes et pleines de mépris» de la partie américaine en soulignant que pour cette même raison ces propositions américaines ne méritaient aucune attention de la part des responsables iraniens.

Des discussions ont lieu à Vienne entre la République islamique et les autres États parties à l'accord de 2015 (Allemagne, Chine, France, Grande-Bretagne et Russie) sur la façon de réintégrer les États-Unis au sein de ce pacte conclu dans la capitale autrichienne.

Cet accord est moribond depuis que les États-Unis en sont sortis unilatéralement en 2018, rétablissant une avalanche de sanctions économiques et financières contre l'Iran. En riposte, Téhéran a commencé à s'affranchir de ses engagements à partir de mai 2019, et le rythme s'est accéléré ces derniers mois.

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