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Moscou accuse États-Unis et Otan de transformer l’Ukraine en «poudrière»

Moscou accuse États-Unis et Otan de transformer l’Ukraine en «poudrière»
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Par AFP

La diplomatie russe a jugé ce mardi que l'Otan et les États-Unis transforment l'Ukraine en «poudrière» en soutenant militairement ce pays contre des séparatistes pro-russes.

«Le volume de l'aide (militaire) augmente. Les États-Unis et d'autres pays de l'Otan transforment consciemment l'Ukraine en poudrière», a accusé le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, cité par les agences de presse russes. «Nous allons tout faire pour garantir notre sécurité et la sécurité de nos citoyens où qu'ils soient. Mais la responsabilité pour cette aggravation hypothétique de la situation reposera sur Kiev et ses parrains occidentaux», a-t-il ajouté.

Ces déclarations interviennent alors le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, doit participer ce mardi à des discussions au siège de l'Otan à Bruxelles, en compagnie du secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, et du chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Le veille, Dmytro Kouleba a indiqué à la télévision ukrainienne que ces discussions porteront «sur le soutien pratique que l'Ukraine peut obtenir en cas d'escalade armée de grande échelle».

«Désescalade»

Ce mardi, l'armé ukrainienne a ainsi annoncé la mort d'un de ses soldats lors d'une attaque de drone qui a également fait deux blessés, à une trentaine de kilomètres au nord de Donetsk. Depuis le début de l'année, 29 militaires ukrainiens ont été tués alors que le pays avait perdu seulement 50 soldats sur toute l'année 2020. Les séparatistes ont eux aussi fait état d'une vingtaine de morts.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 et le chef de la diplomatie de l'UE ont appelé lundi la Russie à cesser ses «provocations» et à engager une «désescalade». Dimanche, Anthony Blinken a lui mis en garde Moscou sur les «conséquences» en cas d'«agression» russe en Ukraine. Le Kremlin n'a pas démenti ces mouvements de troupes mais assure ne menacer personne, accusant à l'inverse Kiev de «provocations» visant à «aggraver la situation sur le front».

 

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