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Al-Qods occupée: 146 attaques israéliennes et 135 détenus en mars

Al-Qods occupée: 146 attaques israéliennes et 135 détenus en mars
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Par AlAhed avec palinfo

Les autorités d'occupation israéliennes ont commis plus de 498 violations à Al-Qods occupée en mars 2021, une augmentation par rapport au mois précédent, qui avait enregistré 400 violations, a déclaré le centre palestinien d’Information.

Le rapport mensuel sur les violations israéliennes à Al-Qods préparé par le groupe «Européens pour Jérusalem» a enregistré 14 cas de violations des droits de l'homme, dont la plupart ont été commis par les forces d'occupation, à leur tête 29,3% d'incursions, suivies par 27,1% d'arrestations.

Au cours de ce mois, des plans israéliens ont mis en place des démolitions massives et des déplacements de population, dans le quartier de Sheikh Jarrah, à l'est d’Al-Qods occupée, des crimes qui équivalent à des opérations de nettoyage ethnique.

Le rapport signale 27 tirs et attaques directes de l'armée israélienne dans les quartiers occupés d’Al-Qods, qui ont blessé 31 civils, dont deux filles, par un recours excessif à la force, sans aucune justification. Des dizaines de personnes ont été asphyxiées à cause des gaz lacrymogènes. De nombreux cas ont été enregistrés dans lesquels des citoyens ont été battus et violentés de la part des forces de l'occupation.

Les forces de l'occupation israélienne ont également continué, selon le rapport, de mener des raids contre les quartiers palestiniens, y compris des raids contre des maisons et des propriétés, harceler des résidents et lancer des arrestations arbitraires contre les citoyens d’Al-Qods, sans mandats d'arrêt ni fouilles, en plus de les soumettre à des passages à tabac, des interrogatoires pendant de longues heures et l'imposition d'amendes financières. L'occupation pratique la détention à leur encontre comme un outil de punition et d'intimidation, sans aucun prétexte ni raison légale.

L'équipe «Européens pour Jérusalem» a documenté, au cours de ce mois, que les forces armées d'occupation ont effectué 146 incursions dans les villes et les quartiers de Jérusalem, au cours desquelles elles ont arrêté 135 palestiniens, dont 21 enfants et 3 femmes, et enregistré plusieurs convocations, en plus de l'assignation à résidence d'au moins 3 citoyens.

Le rapport a également documenté 22 attaques qui variaient entre la démolition et les menaces à démolir à Al-Qods occupée, qui ont abouti à la démolition de 15 maisons et 5 établissements commerciaux. Ce qui a conduit au déplacement de dizaines de citoyens et aux menaces de démolir 10 autres installations.

Au cours du mois de mars, 3 880 colons sionistes, dont des étudiants d'instituts religieux juifs, des officiers israéliens et des employés travaillant dans le gouvernement de l'occupation, et des employés de l'Office des antiquités de l'occupation, ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa. 1521 colons ont pris d'assaut la mosquée pendant les jours de la fête de «Pâque juive», au cours de laquelle les colons ont essayé, du 28 au 31 mars, de faire entrer «les sacrifices de la Pâque».

Changer le caractère arabe de la ville

Le rapport a révélé que 10 palestiniens ont été expulsés de la mosquée bénie, en mars, 6 attaques perpétrés par les colons, notamment l'incendie à l'entrée de l'église romaine dans la région de Misrara et l'assaut contre le personnel de l'agence de presse Anadolu, alors qu'ils préparaient un reportage dans le quartier des Cent Shaarim.

Muhammad Hanoun, chef de l'Union européenne pour Jérusalem, a confirmé que l'escalade des violations israéliennes à Al-Qods reflète une politique programmée pour judaïser la ville et changer son caractère arabe, basée sur le racisme en violation flagrante de la 4e Convention de Genève et constitue un crime de guerre au sens de l'article 4 de l'article 8 du Statut de la Cour pénale internationale, publié à Rome le 17 juillet 1998. 

Le chef du groupe «Européen pour Jérusalem» a appelé à une action urgente pour faire pression sur «Israël», pour qu'il arrête de mettre en œuvre ces plans qui violent les règles des droits de l'homme, en avertissant d'une nouvelle escalade qui menace toute perspective de paix et de stabilité dans la région.

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