Marée noire: Berry appelle à «porter plainte contre Israël, responsable d’un crime environnemental»
Par AlAhed avec OLJ
Le président du Parlement libanais, Nabih Berry, a réitéré mardi 2 décembre «la nécessité pour le Liban de porter plainte auprès des Nations unies et des organisations internationales» contre «Israël», après la marée noire qui souille les côtes libanaises depuis une dizaine de jours, appelant à ce que l’entité sioniste soit tenu «responsable des conséquences de ce crime environnemental».
«Israël», avec qui le Liban est officiellement en guerre, a fait état il y a une dizaine de jours d’une marée noire ayant touché le littoral de la Palestine occupée, indiquant qu’un navire avait déversé «des dizaines à des centaines de tonnes» de bitume, selon des premières indications.
Le drame écologique s’est propagé jusqu’au sud du Liban, où du goudron est visible le long du littoral allant de la ville frontalière de Naqoura jusqu’à Beyrouth.
Face à ce «crime environnemental», le président du Parlement a affirmé «la nécessité pour le Liban de porter plainte auprès des Nations unies et des organisations internationales contre l’entité israélienne, pour la tenir responsable des conséquences de la marée noire qui menace les côtes libanaises et méditerranéennes».
Par ailleurs, M. Berry a demandé au secrétaire général du Haut comité de secours, le général Mohammad Kheir, d’accélérer la détection des dommages sur place et de déterminer l’ampleur des pertes subies par les pêcheurs et autres personnes concernées pour leur payer des indemnités.
Il a également été informé de l’avancée du travail du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) quant à l’ampleur de la pollution, ses effets sur les plages et les ressources halieutiques.
De son côté, le ministère libanais des Affaires étrangères a envoyé à l’ONU un rapport sur les dégâts causés par cette marée noire sur les côtes libanaises, via le représentant permanent du Liban auprès des Nations unies, Amal Mudallali, a annoncé le ministère.
Le ministre sortant des AE, Charbel Wehbé, a en outre demandé, dans une lettre au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, l’aide de l’organisation internationale, afin que les causes de cette catastrophe soient définies et que des dédommagements puissent être réclamés.