«Israël», l’Arabie, Bahreïn et les EAU négocient la création d’une alliance sécuritaire

Par AlAhed avec sites web

«Israël» est actuellement en pourparlers avec les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et l’Arabie Saoudite au sujet de l’établissement d’une alliance sécuritaire, a rapporté jeudi le media israélien «i24NEWS».

Des responsables israéliens anonymes qui ont révélé la nouvelle n’ont pas confirmé les détails des discussions présumées, mais ont souligné qu’«Israël travaille constamment pour améliorer ses relations avec ses voisins arabes».

Un haut responsable des Émirats arabes unis, ainsi qu’un responsable saoudien proche de la famille royale, ont également déclaré à «i24NEWS» que l’alliance entre les deux pays visait à sauvegarder les intérêts politiques en matière de sécurité, similaires à ceux de l’alliance de l’OTAN.

Cependant, des sources saoudiennes n’ont ni confirmé ni réfuté les allégations.

Bien que «Tel-Aviv» n’ait pas de relations diplomatiques officielles avec Riyad, il a été rapporté que les deux parties entretiennent des relations clandestines de longue date. Les Emirats Arabes Unis et Bahreïn ont cependant signé un accord de normalisation avec «Israël», négocié par les Etats-Unis en septembre 2020.

La nouvelle des discussions présumées est intervenue après que l’administration du président Joe Biden eut signalé à Téhéran qu’elle était prête à négocier un retour à l’accord nucléaire iranien de 2015, négocié par l’ancien président Barack Obama et abandonné par son successeur, Donald Trump.

Plus tôt jeudi, le prince héritier de Bahreïn, Salman bin Hamad Al Khalifa s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu du retour aux négociations nucléaires avec l’Iran, a rapporté l’agence de presse officielle de Bahreïn. Il est possible que les deux aient également discuté de la création de l’alliance.

Le prince héritier, également premier ministre du pays, a souligné à Netanyahu «l’importance de la participation des pays de la région a toute négociation sur le dossier nucléaire iranien» pour soutenir «la sécurité et la stabilité dans la région», selon ses dires.

Al Khalifa a insisté pour que toute négociation nucléaire avec l’Iran «inclue des questions plus larges», sans donner de détails.

Selon le bureau de Netanyahu, les deux hommes ont également discuté d’une éventuelle visite de Netanyahu à Bahreïn une fois que les restrictions relatives au coronavirus le permettront.