Face à de nouvelles sanctions européennes, la Russie «ne restera pas les bras croisés»
Par AlAhed avec Sputnik
L’ambassadeur russe permanent auprès de l’Union européenne Vladimir Tchijov a commenté le mercredi 24 février l’intention de Bruxelles d’élargir ses sanctions antirusses.
«Si l’Union européenne poursuit ses actions destructrices, la Russie ne restera pas les bras croisés mais trouvera des moyens et des méthodes appropriés pour influer sur la situation. On peut appeler cela une réponse asymétrique ou autrement mais sans aucun doute de telles actions ne resteront pas sans réponse», a-t-il déclaré à la chaîne de télévision russe Rossiya 24.
Il a souligné que «Moscou n’a jamais été à l’origine de la détérioration des relations avec Bruxelles».
«Cependant, la Russie ne peut pas ignorer les mesures hostiles prises par l’Union européenne à son encontre», a-t-il poursuivi.
L’UE brandit la menace de nouvelles sanctions
Lundi 22 février, Josep Borrell, Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères, a annoncé que l’Union européenne se préparait à durcir ses sanctions contre Moscou en réaction à l’arrestation puis à la condamnation du blogueur et opposant Alexeï Navalny.
Suite à cette annonce, la diplomatie russe a qualifié de déplorable «l’intégration d’instruments illégitimes -ultimatums, pressions et sanctions- dans l’arsenal de la politique étrangère de l’UE».
Elle a également jugé inacceptables, illicites et absurdes les demandes de l’UE de libérer Alexeï Navalny, un citoyen russe «reconnu coupable de crimes économiques par un tribunal russe sur le territoire national conformément au droit russe».
Il s’agit pour Moscou «d’ingérence dans les affaires intérieures d’un État souverain».