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Dubaï: l’ONU a demandé des preuves de vie de la princesse Latifa

Dubaï: l’ONU a demandé des preuves de vie de la princesse Latifa
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Par AlAhed avec AFP

L'ONU a indiqué avoir demandé aux Émirats arabes unis des preuves de vie de la princesse Latifa, la fille du souverain de Dubaï, qui dit être retenue en «otage» et craindre pour sa vie dans des vidéos diffusées cette semaine par des médias britanniques.

Lors d'un point de presse, organisé vendredi 19 février, une porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme, Liz Throssell, a indiqué que son cas avait été soulevé, la veille, auprès de la mission permanente des Émirats à Genève.

«Nous avons fait part de nos préoccupations concernant la situation, à la lumière des vidéos inquiétantes qui ont fait surface cette semaine. Nous avons demandé plus d'informations et de précisions sur la situation actuelle [de la princesse Latifa]», a-t-elle indiqué.

Et, a-t-elle assuré: «nous avons demandé une preuve de vie».

En outre, insiste la porte-parole, étant donné les «graves inquiétudes» concernant le sort de la princesse Latifa, «nous avons demandé que le gouvernement fasse de sa réponse une question prioritaire».

La princesse de 35 ans, fille de Mohammed ben Rached al-Maktoum, dirigeant de l'émirat de Dubaï et Premier ministre des Émirats arabes unis, avait en vain tenté de s'évader en bateau de cette cité-État du Golfe en 2018, avant d'y être ramenée.

Ses proches ont transmis des vidéos dans lesquelles la trentenaire dit être enfermée dans une «villa transformée en prison» aux fenêtres condamnées et gardée par des policiers. Ils disent ne plus avoir de nouvelles d'elle.

Le 17 février, c'est le chef de la diplomatie britannique qui avait demandé des preuves de vie de la fille du souverain de Dubaï.

«Les gens voudraient […] la voir en vie et en bonne santé, {…] et nous serions certainement heureux de cela», a déclaré Dominic Raab sur Sky News.

Cette affaire «nous préoccupe», a déclaré le Premier ministre britannique, Boris Johnson, à des journalistes «mais la Commission des Nations Unies sur les droits de l'homme se penche là-dessus et ce que nous allons faire, c'est attendre de voir comment ils avancent».

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