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Union européenne : les demandes d’asile ont chuté de 31% en raison de la pandémie

Union européenne : les demandes d’asile ont chuté de 31% en raison de la pandémie
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Par AFP

Les demandes d'asile dans l'Union européenne ont chuté de 31% en 2020, pour atteindre leur plus bas niveau depuis 2013, «principalement en raison des restrictions de circulation» liées à la pandémie, a indiqué jeudi 18 février le Bureau européen d'appui en matière d'asile (EASO).

Selon les données de cette agence, qui portent sur les 27 pays de l'UE plus la Norvège et la Suisse, 461.300 demandes ont été déposées en 2020, par rapport à 671.200 l'année précédente. Cette «baisse considérable (-31%) reflète l'impact de la pandémie de Covid-19 et des mesures d'urgence telles que les restrictions de circulation», explique l'EASO dans un communiqué.

Environ 4% des dossiers en 2020 ont été déposés par des demandeurs se présentant comme mineurs non accompagnés, une hausse de 1% par rapport à l'année précédente. Les principaux pays d'origine des demandeurs d'asile restent inchangés. Les Syriens sont ceux qui ont déposé le plus de demandes (64.540; -9% par rapport à 2019) et représentent 14% des demandes. Viennent ensuite les Afghans avec 48.578 demandes (-16%), les Vénézuéliens (30.643; -32%), les Colombiens (29.438; -9%) et les Irakiens (18.167; -40%).

Malgré la pandémie, les autorités nationales en charge d'examiner les demandes d'asile «ont maintenu à peu près le même niveau de décisions de première instance qu'en 2019», selon l'agence. Quelque 521.000 décisions ont été rendues en première instance en 2020, un chiffre qui excède celui des demandes pour la première fois depuis 2017. Le nombre de dossiers en attente s'est réduit de 17%. Il était fin 2020 de 412.600 pour des décisions de première instance.

Le taux de reconnaissance du statut de réfugié est resté stable, à 32% des demandes en 2020, «malgré de fortes fluctuations au cours de l'année». Les Syriens (84%), les Érythréens (80%) et les Yéménites (75%) sont ceux qui bénéficient le plus de cette protection, tandis que le taux n'est que de 2% pour les Colombiens et de 3% pour les Vénézuéliens.

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