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Zarif: Joe Biden et moi n’étions pas amis, nous représentons deux pays avec des politiques différentes

Zarif: Joe Biden et moi n’étions pas amis, nous représentons deux pays avec des politiques différentes
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Par AlAhed avec sites web

Dans une interview avec RT, le chef de la diplomatie iranien Mohammad Javad Zarif a déclaré que ce serait une erreur de penser que sa relation personnelle avec Biden pourrait aider à déclencher une percée diplomatique majeure entre les deux rivaux de longue date.

Zarif a déclaré que son histoire avec Biden remonte à près de 20 ans, lorsqu’il était envoyé de l’Iran auprès de l’ONU. Mais il a insisté sur le fait que ses interactions avec le sénateur du Delaware étaient strictement professionnelles.

Permettez-moi de préciser: Joe Biden et moi n’étions pas amis. Nous représentons deux pays différents avec des politiques différentes, a déclaré Zarif à Oksana Boyko, animatrice de Worlds Apart.

Bien qu’ils n’aient jamais été copains, les deux hommes étaient toujours capables de travailler ensemble. Selon Zarif, ils ont eu «de nombreuses réunions civilisées dans lesquelles nous n’étions pas d’accord», et il a décrit leurs discussions courtoises comme «La base de la compréhension.»

Interrogé par Boyko sur la promesse de Biden de remodeler la politique étrangère américaine pour qu’elle reflète les souhaits des Américains ordinaires, Zarif a déclaré que le vœu était un «défi de taille», notant que la politique actuelle de sanctions unilatérales de Washington est «essentiellement une guerre économique» et un «Terrorisme économique».

Il a dit, cependant, qu’il espérait que la nouvelle administration pourrait commencer à déplacer les relations bilatérales avec Téhéran dans la «bonne direction».

Zarif a insisté sur le fait que l’Iran n’était pas particulièrement intéressé par la question de savoir qui siège à la Maison Blanche, tant que les États-Unis honorent leurs accords dans le cadre de l’accord nucléaire de 2015. L’accord historique a levé les sanctions de l’ONU contre l’Iran en échange de réglementations plus strictes et de restrictions sur le programme nucléaire du pays, mais l’administration Donald Trump a unilatéralement mis fin à l’accord en 2018. L’accord a été signé alors que Biden était vice-président de Barack Obama.

La décision de quitter l’accord s’est déjà retournée contre Washington, a fait valoir Zarif, notant que le stock iranien d’uranium enrichi a gonflé, passant de seulement 300 kg à 4000 kg, à la suite du retrait unilatéral des États-Unis de l’accord.

L’administration de Biden a indiqué qu’elle souhaitait que Téhéran revienne au plein respect de l’accord avant d’abandonner les sanctions de l’ère Trump, mais l’Iran a souligné à plusieurs reprises que Washington avait d’abord violé l’accord, annulant ses propres obligations.

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