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Les Etats-Unis doivent adopter une attitude «plus réaliste» à l’égard du Hezbollah, selon Paris

Les Etats-Unis doivent adopter une attitude «plus réaliste» à l’égard du Hezbollah, selon Paris
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Par AlAhed avec OLJ

Sous la présidence de Joe Biden, les Etats-Unis doivent adopter une attitude «plus réaliste» à l’égard du Hezbollah pour aider à mettre fin à l’impasse politique et économique au Liban, selon un responsable de la présidence française citée par l’agence Reuters.

«Il y a urgence au Liban, et nous pensons qu’il y a des priorités que nous (la France et les Etats-Unis) pouvons poursuivre ensemble», a indiqué le responsable français, qui a requis l’anonymat et s’adressait à des journalistes mardi à Paris, au lendemain d’un entretien téléphonique entre le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden.

«Nous ne nous attendons pas à un changement dans l’attitude américaine à l’égard du Hezbollah, mais à plus de réalisme de la part des Etats-Unis sur ce qui est possible ou non compte tenu des circonstances au Liban», a-t-il ajouté, sans plus de précisions.

Emmanuel Macron et Joe Biden avaient acté, dans leur premier entretien téléphonique depuis l'entrée en fonction du président américain, «leur volonté d'agir ensemble pour la paix et la stabilité au Proche et Moyen-Orient, en particulier sur le dossier nucléaire iranien et la situation au Liban», selon l'Elysée.

L’administration de Donald Trump, qui considérait le Hezbollah comme «une organisation terroriste» et avait multiplié les sanctions contre le parti libanais, refusait qu’il soit représenté, même indirectement, dans tout nouveau gouvernement libanais, selon des sources politiques.

Pas de visite de Macron au Liban

Ce responsable de la présidence française a ajouté que la priorité d'Emmanuel Macron était «la mise en place d’un gouvernement viable au Liban».

Lors de sa visite à Beyrouth le 1er septembre 2020 (la seconde en un mois), le chef d'Etat français avait présenté son initiative, une feuille de route pour le redressement économique et financier du pays, dans laquelle figuraient plusieurs priorités. En tête des recommandations de cette initiative se trouvait la formation d'un «cabinet de mission», dont toutes les formations politiques libanaises s'étaient engagées à faciliter la mise sur pied dans un délai de quinze jours.

Près de cinq mois plus tard, et trois mois après la nomination de Saad Hariri, le nouveau gouvernement n’a toujours pas vu le jour en raison des divergences politiques.

Le responsable français a par ailleurs indiqué qu’il n’y avait pas pour le moment de plans pour un nouveau voyage d’Emmanuel Macron au Liban.

Le président français devait initialement se rendre au Liban les 22 et 23 décembre 2020, pour sa troisième visite depuis la double explosion meurtrière au port de Beyrouth, le 4 août 2020. Il devait notamment passer un réveillon avec les militaires français de la Finul, à la frontière avec la Palestine occupée. Mais sa visite avait été annulée en dernière minute lorsqu’il avait contracté le Covid-19.

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