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Normalisation: visite d’une délégation israélienne au Soudan

Normalisation: visite d’une délégation israélienne au Soudan
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Par AlAhed avec AFP

Une importante délégation israélienne s'est rendue lundi à Khartoum pour discuter du processus de normalisation des relations en cours entre l'entité sioniste et le Soudan, ont annoncé mardi les autorités d’occupation israéliennes.

Depuis l'annonce en octobre d'un accord entre les deux parties, des responsables israéliens et américains se sont rendus ensemble à Khartoum mais la visite de lundi était la «première» dirigée par un ministre israélien, celui du «Renseignement», Eli Cohen, ont fait valoir ses services à al-Qods occupée (Jérusalem).

Les responsables se sont notamment entretenus avec le chef du Conseil souverain de transition soudanais, le général Abdel Fattah al-Burhane, ainsi que le ministre soudanais de la Défense, le général Yassine Ibrahim, selon le «gouvernement israélien».

«Cette visite a jeté les bases de nombreuses collaborations importantes, (...) qui déboucheront sur de nouveaux accords avec les pays de la région», a déclaré Cohen, qui a invité Al-Burhane en Entité israélienne.

Les deux parties ont discuté de «l'approfondissement de leur coopération en matière de renseignement» et de «la possibilité pour Israël de se joindre au Conseil de la Mer Rouge», entité régionale dont l'Egypte --qui entretient des relations officielles avec «Israël»-- et l'Arabie saoudite, un candidat potentiel à la normalisation, sont aussi membres, ont précisé les mêmes sources.

Après les Emirats arabes unis et Bahreïn, le Soudan est devenu en octobre le troisième pays arabe à annoncer en 2020 un accord de normalisation avec l'entité sioniste et, ce, en dépit de protestations dans le pays contre ce rapprochement avec l’ennemi israélien.

L'accord de normalisation a été signé début janvier. Khartoum a obtenu simultanément une aide financière des Etats-Unis après avoir été retiré de la liste américaine des «Etats accusés de financer le terrorisme».

L'accord doit toutefois être ratifié par le pouvoir législatif avant d'entrer en application. Or le Soudan ne dispose toujours pas d'un Parlement de transition, après la chute en avril 2019 du régime d'Omar el-Béchir, qui a régné sur le pays pendant trois décennies.

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