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Covid-19 : l’Iran entame les essais cliniques de son propre vaccin

Covid-19 : l’Iran entame les essais cliniques de son propre vaccin
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Par AFP

La République islamique a entamé mardi «la première phase» des essais cliniques d'un vaccin anticoronavirus développé en Iran, le pays le plus durement frappé par la pandémie au Proche et au Moyen-Orient, a annoncé la télévision d'État.

Le premier vaccin contre le coronavirus, développé par les chercheurs iraniens, a été dévoilé lorsqu'il a été injecté à trois personnes, a indiqué l'audiovisuel public.

Le COVID-19 a tué près de 55 000 personnes sur plus de 1,2 million de personnes contaminées en Iran, selon le ministère de la Santé.

La télévision d'État a diffusé mardi des images montrant trois personnes, deux hommes et une femme, recevant des injections en présence du ministre de la Santé Saïd Namaki et du vice-président iranien chargé de la Science et de la Technologie Sorena Sattari.

Selon la même source, le développement du vaccin a été financé par la fondation de l'Exécution de l'ordre de l'imam Khomeiny (Eiko), un important conglomérat économique d'État dont le président est nommé par le guide suprême iranien.

L'audiovisuel public a présenté les trois volontaires comme étant la fille du président de ce conglomérat et deux de ses hauts responsables.

Le vaccin doit être administré à 56 volontaires en deux doses espacées de deux semaines, indique Iribnews, site Internet de la télévision d'État, en citant un responsable du développement du vaccin.

Le résultat sera annoncé 28 jours après la seconde injection, selon la même source.

Un autre vaccin iranien, développé au centre médical de Razi, va recevoir l'autorisation pour entreprendre les essais humains dans un avenir très proche, a indiqué M. Namaki.

L'achat compliqué d'un vaccin à l'étranger

Il a annoncé au début de décembre que l'Iran avait préacheté environ 16,8 millions de doses de vaccin par l'intermédiaire de COVAX, le dispositif d'accès aux vaccins mis en place par l'Organisation mondiale de la santé pour les pays les plus pauvres.

Les autorités de Téhéran indiquent depuis plusieurs semaines que les sanctions américaines les empêchent de se procurer des vaccins.

En théorie, les aliments et les médicaments sont exemptés de ces sanctions, mais, dans la réalité, les banques internationales ont tendance à refuser les transactions impliquant l'Iran pour éviter de s'exposer à d'éventuels litiges.

Le président Hassan Rohani a critiqué samedi les États-Unis pour avoir réclamé que les transferts de fonds iraniens destinés à acheter des vaccins anticoronavirus passent par des banques américaines. M. Rohani a dit craindre que les Américains n'en profitent pour saisir cet argent.

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