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Al Watan: Chirac reconnaît avoir accusé Assad d’assassiner Hariri sans aucune preuve

Al Watan: Chirac reconnaît avoir accusé Assad d’assassiner Hariri sans aucune preuve
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L'ancien président français, Jacques Chirac, a reconnu dans ses mémoires qu'il a accusé sans aucune preuve le président syrien Bachar Assad d'avoir personnellement donner l'ordre d'assassiner l'ancien premier ministre libanais défunt, Rafic Hariri, selon le quotidien syrien Al Watan.

"Même si je n'avais pas de preuves concluantes, je ne doutais pas de la responsabilité d'Al Assad dans le meutre de Rafic Hariri. Le lendemain de l'assassinat, j'ai demandé à Jean-Marc La Sablière, ambassadeur de la France auprès des Nations Unies à l'époque, de faire tout son possible afin d'établir une commission d'enquête internationale le plus tôt possible pour dévoiler les auteurs de l'assassinat", a écrit Chirac dans le second tome de ses mémoires intitulé " Le Temps présidentiel".

"Le 25 février 2005, j'ai dit au président américain Georges Bush que ce travail ne peut pas être réalisé sans des services organisés et expérimentés", a-t-il ajouté en allusion à Damas.

L'ancien président français a confirmé avoir dépêché son conseiller, Morris Gordo Montayn à Damas en novembre 2003 après la guerre de l'Irak pour conseiller au nom de la France, de l'Allemagne et de la Russie le président Assad de prendre une initiative diplomatique qui permet à la Syrie de confirmer qu'elle oeuvre pour la paix et la stabilité. "Certes, le Liban est concerné par cette iniative", a poursuivi Chirac.

"Assad s'est contenté de demander à mon émissaire s'il s'agit d'une lettre de la part des Américains", a écrit Chirac estimant que "Assad n'a pas réalisé que l'entente avec la France aidera la Syrie à sortir de son isolement et à prévenir son élimination part ceux qui ont classé Damas dans l'axe du mal", a écrit l'ancien président de la France.

Chirac a également raconté comment il a travaillé, après cet incident, avec le premier ministre libanais Rafic Hariri depuis le début de l'année 2004, pour rédiger une résolution du Conseil de Sécurité qui réclame le retrait des forces syriennes du Liban. "Il n'y avait pas d'autres options, cela ne peut se faire sans une coopération avec les États-Unis", a-t-il dit.

De plus, il a estimé que "le président Assad a maintenu des pressions qui menacent le Liban malgré l'intervention des Nations Unis et la déclaration de la résolution onusienne", reconnaissant qu'il a travaillé directement avec Washington et Condoleeza Rice pour imposer des sanctions financières sur la Syrie".

Enfin, il a affirmé que la secrétaire d'Etat américaine s'est dite complètement favorable aux sanctions qu'il a proposées, mais "une tragédie inattendue a changé le cours de l'histoire le 14 février qu'est l'assassinat de Hariri.

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