Liban: Le reconfinement commence, près de 800 décès liés au Covid-19 depuis mars
Par AlAhed avec sites web
Alors que le Liban commence un reconfinement de deux semaines à partir d’aujourd’hui, 1 904 nouveaux cas du coronavirus et 21 décès supplémentaires ont été enregistrés dans les dernières 24 heures, selon le dernier bilan du ministère libanais de la Santé publié vendredi.
Au total, 102 607 personnes ont été contaminées depuis le 21 février 2020, date de la découverte d’un premier cas au Liban. Et 796 personnes sont décédés depuis le 10 mars, date à laquelle le premier décès des suites du Covid-19 a été enregistré.
Le nombre de contaminations locales reste toujours important avec 1 899 cas, contre 5 en provenance de l’étranger.
Le nombre total des personnes touchées par le virus atteint le chiffre de 100 027 cas locaux et de 2 580 cas en provenance de l’étranger.
Le nombre d’hospitalisation est en hausse avec 837 personnes dans les hôpitaux. Par ailleurs, 307 personnes sont dans un état considéré comme critique.
Reconfinement
Le Liban entame son reconfinement. Les autorités libanaises ont par ailleurs annoncé la série de mesures qui sont entrées en vigueur du 14 novembre au 30 novembre et décidées suite à l’augmentation importante du nombre de cas de personnes contaminées par le coronavirus.
Ainsi, un couvre-feu devrait être imposé sur l’ensemble du territoire, de 5 heures de l’après-midi à 5 heures du matin. Un retour à la circulation alternée a également été annoncé selon les plaques minéralogiques. Le dimanche, la circulation sera totalement interdite.
En effet le pays vient de franchir le cap des 100 000 personnes contaminées au Covid-19. On rappellera juste que le Liban a une population dix fois moins importante que celle de la France : il y a donc déjà de quoi s’inquiéter, d’autant, ajoute Reuters, que le système de santé libanais… n’est clairement plus en état d’affronter un nouveau pic épidémique : avec la crise économique, cette fois, qui fait des ravages depuis plus d’un an, l’Etat libanais et son système bancaire sont en état de faillite avancée, les hôpitaux ne sont plus financés, et conséquence directe, les médecins quittent le pays par centaines. Un véritable «exode», tel que le décrit Reuters, qui prive le Liban de ses talents, prive Beyrouth de de sa réputation de capitale médicale du Moyen-Orient, et prive la population des moyens de se soigner correctement.