L’armée israélienne reste en état d’alerte sur les frontières libanaises
Par AlAhed avec Pars Today
«Sur fond des rapports faisant part de la ferme décision du Hezbollah de mener une opération de représailles pour se venger de l’un de ses commandants tués par Israël en Syrie, l’armée israélienne continue de maintenir son état d’alerte», indique Israel Hayom.
Le Liban et «Israël» sont convenus d’entamer des négociations visant à clarifier le tracé de leurs frontières terrestre et maritime, objets de nombreuses disputes. Les pourparlers, annoncés jeudi 1er octobre par le président du Parlement libanais Nabih Berri, sont censés débuter mi-octobre, à Naqoura, dans le sud du Liban, au quartier général de la Finul.
Le Hezbollah a déclaré vouloir se venger pour le martyre du combattant Ali Mohsen, tué lors des frappes israéliennes visant l’aéroport de Damas en juillet dernier.
Le 14 août, le secrétaire général du Hezbollah a évoqué la riposte à infliger au régime d’«Israël» après le raid du 21 juillet qui a coûté la vie au combattant Ali Kamel Mohsen : «Depuis deux ou trois semaines, une agression sioniste contre l’aéroport de Damas a fait un martyr du Hezbollah. Nous avons dit que le Hezbollah n’allait pas se taire et que nous allons riposter.
L’ennemi a décrété l’état d’alerte sur toute la frontière pour protéger ses soldats. Dès le premier jour, nous avons décidé de riposter pour raffermir l’équation des règles d’engagement. C’est notre riposte ferme et bien calculée qui permettra à consolider cette équation. Or cet état d’alerte a bloqué toutes les manœuvres de l’ennemi, en attendant la riposte. Notre décision demeure la même, et ils doivent s’attendre à une riposte de notre part».
Dans la foulée, un comité parlementaire israélien a annoncé fin août, que les dispositifs entrepris à la frontière du Liban étaient inefficaces et insignifiantes ; «tout ce qui a été dit sur le “Bouclier du Nord” était un tapage médiatique».