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A Bagdad, Macron soutient la souveraineté de l’Irak face aux ingérences étrangères

A Bagdad, Macron soutient la souveraineté de l’Irak face aux ingérences étrangères
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Par AlAhed avec AFP

Le président Emmanuel Macron a affirmé, mercredi 2 septembre à Bagdad, son appui à «la souveraineté» de l’Irak face aux «ingérences étrangères» qui fragilisent ce pays, soumis aux vives tensions entre ses deux alliés, Washington et Téhéran. En provenance de Beyrouth, le chef de l’Etat a également assuré que la France continuerait «à agir aux côtés» de l’Irak dans la lutte contre les terroristes.

«L’Irak traverse un temps de défi depuis plusieurs années, marquées par la guerre et le terrorisme», a déclaré Emmanuel Macron au début de sa visite, la première dans ce pays depuis son élection en 2017. «Vous avez une transition à mener», et la France souhaite «pleinement» la soutenir, a-t-il ajouté après un entretien avec le président Barham Saleh.

Le président français ne devait passer que quelques heures à Bagdad, le temps de rencontrer les principaux responsables politiques, parmi lesquels le nouveau premier ministre, Mustafa Al-Kadhimi. Il devait discuter avec eux du lancement, «en lien avec les Nations unies, d’une initiative pour accompagner une démarche de souveraineté» de l’Irak, dont les contours restent encore flous.

Bagdad est confronté au «défi des ingérences extérieures multiples, qu’elles viennent de plusieurs années ou soient plus récentes», a précisé le président français, sans citer de pays. «Nous ne voulons pas être un espace de confrontation, mais de stabilité et de modération», a affirmé le premier ministre Kadhimi, en souhaitant que la France et l’Europe jouent un rôle plus important «pour le rétablissement de la stabilité dans la région».

Pour Emmanuel Macron, la communauté internationale a «intérêt» à soutenir «le projet» du gouvernement irakien de mener des réformes et diversifier son économie afin de répondre au puissant mouvement de contestation populaire. Deuxième plus important producteur de l’OPEP, l’Irak a été fortement touché par la chute des prix du pétrole et la pandémie de coronavirus a encore aggravé les difficultés.

 

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