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Coronavirus/Liban: Deux décès et 676 nouveaux cas, au premier jour du déconfinement

Coronavirus/Liban: Deux décès et 676 nouveaux cas, au premier jour du déconfinement
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Par AlAhed avec agences

Le Liban a dépassé la barre des 15.000 cas de Covid-19, selon un nouveau bilan du ministère de la Santé annoncé vendredi, alors que le pays a allégé les mesures de confinement sous la pression de certains secteurs économiques. D'après le bilan quotidien du ministère, 676 nouveaux cas ont été recensés au cours des dernières 24 heures, dont deux décès. Au total, le pays compte 15.613 cas, dont 148 morts.

A ce jour, 4.260 patients se sont rétablis, alors que 297 personnes sont encore hospitalisées, dont 90 en soins intensifs.

Déconfinement regrettable

Face à l'explosion des contaminations et du taux de mortalité du coronavirus au Liban, un nouveau reconfinement avait été déclaré du 21 août au 7 septembre, mais il a été levé à partir du vendredi 28 août par le ministère de l'Intérieur, après des pressions exercées par de nombreux secteurs du privé, notamment la restauration et le tourisme. Dans le cadre de la levée de ce reconfinement, tous les secteurs économiques sont appelés à respecter un plan de prévention et de précaution dans une période de trois semaines. Les autorités insistent dans ce cadre sur le port du masque obligatoire et le respect de la distanciation sociale et des mesures d'hygiène. Le couvre-feu quotidien qui courait de 18 heures à six heures du matin jusqu'à présent, est réduit de 22 heures à 6h.

Dans une série de tweets, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a estimé vendredi que cette décision était «regrettable».

Lever le confinement avant que l'épidémie ne soit sous contrôle va rendre très difficile toute future prise de mesures similaires impopulaires pour enrayer sa propagation, a-t-il souligné.

S'interrogeant sur les alternatives au confinement, le directeur de l'hôpital Rafic Hariri a indiqué que le secteur sanitaire devait mettre en place une stratégie «bien formulée et bien communiquée, acceptée et appliquée par tous».

«Nous ne pouvons pas nous permettre d'échouer», a-t-il conclu.

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