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Coronavirus: flambée de cas au Liban, le pays bouclé pendant deux semaines

 Coronavirus: flambée de cas au Liban, le pays bouclé pendant deux semaines
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Par AlAhed avec OLJ

Face à l'envolée du nombre de cas de coronavirus ces derniers jours au Liban, les autorités ont décidé mardi d'un bouclage total de deux semaines du pays à partir du vendredi 21 août, à l'exception des quartiers de Beyrouth dévastés par la double explosion du 4 août dernier.

Ce bouclage de deux semaines a été recommandé par la commission nationale en charge du dossier du coronavirus au Liban, réunie au Grand Sérail sous la présidence du Premier ministre démissionnaire Hassane Diab, et la commission parlementaire de la Santé, réunie plus tôt dans la journée sous la présidence du député Assem Araji.

La veille, le comité scientifique et médical chargé du suivi de la pandémie au sein du ministère de la Santé avait émis des recommandations allant dans le même sens. Selon M. Araji, président de la commission parlementaire de la Santé, une fermeture de l'aéroport international de Beyrouth n'est pas envisagée.

L'état d'urgence décrété à Beyrouth au lendemain des explosions dévastatrices dans le port de Beyrouth qui ont fait au moins 177 victimes et entériné jeudi dernier par le Parlement libanais, avait été prolongé d'un mois, lundi, soit jusqu'au 18 septembre.

Les gestes préventifs «de moins en moins respectés»

Lors d'une conférence de presse tenue plus tôt dans la journée, le ministre démissionnaire de la Santé, Hamad Hassan, avait annoncé que toute personne ayant subi un test de dépistage PCR doit s'isoler jusqu'à l'obtention des résultats. «Nous avons évoqué l'idée de transformer les hôpitaux gouvernementaux dans les différents cazas en centres de traitement et d'accueil de patients atteints du Covid-19», a fait savoir le ministre démissionnaire.

Il a enfin noté qu'après les explosions du 4 août au port de Beyrouth, et en raison des rassemblements, qui sont une réaction naturelle, les gestes préventifs sont de moins en moins respectés.

La veille, le ministre démissionnaire avait indiqué qu'il n'y avait plus de lits disponibles dans les unités de soins intensifs accueillant les patients atteints du coronavirus à Beyrouth.

Lundi, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, avait souligné que la pandémie était devenue «hors de contrôle», rappelant notamment la nécessité de porter un masque, de respecter la distanciation sociale et d'éviter les rassemblements.

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