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Raid israélien en Syrie: le Hezbollah annonce un martyr, appréhensions et ambiguïté en «Israël»

Raid israélien en Syrie: le Hezbollah annonce un martyr, appréhensions et ambiguïté en «Israël»
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La tension a de nouveau marqué le front libanais avec «Israël». Cet ennemi a violé une nouvelle fois les règles d'engagement en Syrie, menant un raid aérien qui a provoqué le martyre d'un jeune membre de la résistance islamique, selon une annonce faite mardi.

La déclaration du Hezbollah sur la cause du martyre de Ali Mohsen (Jawad), a été faite sur deux étapes.

Dans la première étape, le Hezbollah a déclaré que le martyr est tombé durant sa mission jihadiste. Plus tard, la résistance islamique a précisé que le jeune homme a été tué dans le raid israélien près de l'aéroport de Damas. Cette annonce claire fut un message adressé au commandement de l'ennemi, sur la disposition de la résistance à riposter par un acte via les frontières du nord.

Les analystes israéliens se sont basés sur l'équation qu'avait instaurée le Hezbollah durant l'été dernier. Une équation fixée plus tard par le secrétaire général du parti, sayed Hassan Nasrallah, qui a affirmé que la résistante ripostera à tout assassinat d'un résistant du Hezbollah, au Liban ou ailleurs.

Le mutisme observé par les chefs de l'ennemi a été compensé par les commentaires des journalistes et experts israéliens qui ont évoqué une riposte certaine, même si certains ont fait état d'analyses accompagnées de menaces de la part des deux institutions militaire et sécuritaire, sur une riposte israélienne à toute réplique du Hezbollah.

Cependant, le mutisme des responsables israéliens a été accompagné de mesures sécuritaires extraordinaires prises par les forces de l'occupation tout au long de la frontière du nord, allant de Nakoura à l'ouest, jusqu'au Golan syrien occupé, au milieu d'une mobilisation diplomatique dirigée par des parties extérieures entre Beyrouth et «Tel Aviv», sous le thème de «contenir les tensions».

L'ennemi comme d'habitude, tente d'expliquer qu'il ne comptait pas tuer un résistant dans le raid, et que son objectif «n'est point de provoquer une confrontation». Une expression utilisée d'habitude dans une tentative de contenir la réaction de la résistance et de l'empêcher de mener une riposte militaire.

L'ennemi mise également sur le fait que «le Hezbollah est dans une situation confuse, en raison de la conjoncture au Liban sur le plan politique et économique, et des effets de la pandémie du coronavirus».

Les paris de l'ennemi se transforment en désir selon lequel le Hezbollah s'abstient de riposter ou il  contrôle sa riposte, dans la mesure où «Israël» ne sera pas contraint à riposter, et par la suite, glisser vers la confrontation.

Pour sa part, le Hezbollah a observé le mutisme. Il n'a fait aucune déclaration sur ses intentions, sachant que les combattants de la résistance ont haussé le niveau de la mobilisation pour accompagner les mesures prises par l'ennemi à la frontière.

L'ennemi a annoncé par l'intermédiaire de ses journalistes, ses appréhensions de la riposte du Hezbollah à partir de la scène libanaise, au moment où les responsables officiels se sont abstenus de déclarer des positions.

La chaine 13 de la télévision israélienne, citant des sources du commandement de la zone du nord au sein de l'armée israélienne, a indiqué que la crainte d'une riposte du Hezbollah est à la tête des préoccupations de l'armée, notant que le commandement de cette région a pris des mesures en harmonie avec ses craintes et estimations.

Elle a ajouté que le mouvement de l'armée de l'air a été activé depuis la veille, comme partie des préparatifs militaires de l'armée israélienne.

Les commentaires médiatiques tirées de sources sécuritaires et militaires, ont été axés sur l'inéluctabilité de la riposte du Hezbollah, sur le lieu et la scène du lancement de cette riposte, notant que la question n'est point limitée à une riposte à partir de la Syrie ou des fermes de Chebaa, mais elle est selon le correspondant de la chaine CAN, une  question liée à l'équation établie par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah: «La mort d'éléments du Hezbollah dans des attaques israéliennes en Syrie, signifie une riposte contre Israël, à partir de la frontière libanaise».

Les appréhensions israéliennes se sont accentuées à la suite de la publication du second communiqué publié par le Hezbollah.

En dépit de ce fait, la plupart des commentaires israéliens ont été semblables, sans évoquer les détails des préparatifs israéliens constatés par les correspondants de la presse.

Alors que les menaces ont été lancées à partir de mardi, même si indirectement, les correspondants militaires rapportent que le chef d'état-major, Afif Kokhafi adopte une attitude différente de celle de ses prédécesseurs, refusant de s'abstenir de riposter à la riposte du Hezbollah.

La situation peut être résumée par les propos du correspondant militaire du journal Macor Richone, sur son compte twitter: «Le problème dans cette affaire réside dans le fait que lorsque le Hezbollah publie un tel communiqué, cela signifie que le parti ripostera».

 

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