noscript

Please Wait...

Un espion égyptien présumé découvert dans le service de presse de Merkel

Un espion égyptien présumé découvert dans le service de presse de Merkel
folder_openEurope access_time depuis 4 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

Un homme travaillant pour le service de presse de la Chancellerie fédérale allemande est soupçonné d'avoir été engagé à la solde du renseignement égyptien. Une enquête est en cours, informe l'AFP.

La police allemande a indiqué ce jeudi avoir ouvert une enquête contre un espion égyptien présumé qui travaille pour le service de presse de la chancelière Angela Merkel, informe l'AFP.

L'homme est soupçonné «d'avoir travaillé pendant des années pour le compte d'un service de renseignement égyptien», souligne le renseignement intérieur allemand dans un rapport, précisant que l'enquête ouverte en décembre 2019 «se poursuit» aujourd'hui.

Il n'a donné aucune information sur son identité ou sur son sort au cours des derniers mois, parlant seulement de «mesures» prises par la police à son encontre, précise l’agence.

Selon le quotidien allemand Bild, l'homme est un employé de la fonction publique allemande «de grade intermédiaire», hiérarchiquement à un niveau plus élevé que les débutants mais ne faisant pas partie de la haute fonction publique.

Il travaillait notamment au service des visites du centre de presse fédéral allemand, le Bundespresseamt, service chargé notamment de la communication sur les activités de la chancellerie. Cette affaire est très embarrassante pour Angela Merkel.

L'espion présumé s'occupait notamment d'accueillir les visiteurs. Selon Bild, il pourrait avoir par ce biais surveillé des journalistes égyptiens.

Selon le rapport du renseignement intérieur allemand, tant le service d'espionnage extérieur égyptien (GIS) que son service de renseignement intérieur (NSS) sont actifs en Allemagne.

Leur objectif est notamment de collecter des informations sur des opposants au pouvoir égyptien du Président Abdel Fattah al-Sissi qui vivent dans le pays, et en particulier des sympathisants de la confrérie des «Frères musulmans», interdite depuis 2013 en Égypte.

Les services égyptiens s'intéressent aussi aux membres de la communauté chrétienne des coptes et tentent de recruter des ressortissants égyptiens comme espions, est-il précisé.

 

Comments

//