«L’Iran impose sa volonté aux USA», affirme le général Salami
Par AlAhed avec PressTV
Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que le déplacement des navires iraniens dans les eaux libres, «depuis le golfe Persique jusqu’au Venezuela», mettait en évidence la puissance de l’Iran.
Le général de brigade Hossein Salami, a déclaré mercredi 10 juin, que les principaux ennemis de l’Iran, notamment les États-Unis, étaient sur la pente du déclin.
Le général Salami a ajouté que non seulement le monde entier mais en plus les Américains, eux-mêmes, étaient au courant des crimes commis par les États-Unis.
«Nous nous préparons à protéger la révolution qui fait courber l’échine des ennemis, et grâce à Dieu, nous assistons aujourd’hui à la disparition rapide de nos grands ennemis, en particulier l’Amérique. Et si les crimes des États-Unis étaient auparavant observés dans le monde et cachés en Amérique, alors aujourd’hui ces crimes se font sentir même en Amérique et le peuple américain a été contraint de brûler le drapeau des États-Unis», a déclaré le commandant en chef du CGRI.
Et d’ajouter: «Les États-Unis s’imposaient en avocat des droits de l’Homme mais toutes les belles images qu’ils voulaient s’attribuer sont en train de disparaître».
Le général Salami a souligné que les États-Unis souffraient d’un marasme économique, dû à la pandémie de coronavirus alors que la République islamique d’Iran avait survécu aux sanctions.
Concernant l’envoi par l’Iran des navires-citernes au Venezuela, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que cela faisait preuve de la puissance de l’Iran.
«Le déplacement de nos navires dans les eaux libres, depuis le golfe Persique jusqu’au Venezuela, reste notre plus grande manifestation de force», a-t-il souligné.
Et d’ajouter: «C’était la plus grande manœuvre pour montrer notre capacité à imposer notre volonté».
Le mois dernier, l’Iran a envoyé cinq pétroliers, chargés de carburant, au Venezuela exprimant sa volonté de poursuivre ses expéditions de pétrole vers le pays d’Amérique latine, si Caracas en demande plus.