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Des officiers sionistes: Nous avons été assaillis et brûlés pour nous retirer du Liban

Des officiers sionistes: Nous avons été assaillis et brûlés pour nous retirer du Liban
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 4 années
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Par AlAhed

A l'occasion de la 20e commémoration annuelle du retrait forcé de l'armée de l'occupation israélienne du Liban, les chaines israéliennes ont diffusé une série de rapports sur cette période.

La chaine télévisée «Can TV» a diffusé une série de trois parties, intitulée «Guerre sans nom», sur la période de l'occupation qui a duré 18 ans, comprenant des témoignages d'anciens soldats israéliens ayant servi au Liban sud, en plus d'interviews avec des politiciens et de hauts officiers.

Les habitants du Liban sud, nos ennemis

Rony Manwer, qui était coordinateur du Chabak en 1982, a indiqué dans son témoignage qu'effectivement, les habitants du Liban sud étaient ennemis. «Une partie de la population était hostile à l'invasion et son nombre a augmenté progressivement».

Ce militaire qui a raconté ce qu'il a vécu lors de l'attaque contre le siège du gouverneur militaire israélien de la région de Tyr en 1982 (opération du martyr Ahmad Kassir) a ajouté:

«Je me suis réveillé vers 6h45 du matin du 11 novembre. Je portais toujours un livre. D'un seul coup, j'ai commencé à chuter, avec mon lit et mon livre. Je me suis trouvé sous les décombres, sauf ma tête. Je me suis dit que c'était une opération militaire», a-t-il expliqué.

Selon ses dires, le Hezbollah n'était pas alors connu, c'était plutôt une organisation secrète connue sous le nom du Jihad islamique ou la résistance islamique. «Des années sont passées avant qu'Israël ne réalise qui l'affronte», a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : «suite à un mois d'opérations à Beyrouth, le siège du commandement israélien à Tyr a été attaqué, ce qui a fait 28 morts. C'était clair que c'était une opération militaire. La protestation dans le front intérieur a augmenté, même dans les rangs de l'armée».

Les processions de Achoura et les affrontements avec l'occupation

Le rapport a évoqué les cérémonies de Achoura au Liban durant cette période. Il a considéré que c'était la commémoration la plus importante pour les chiites.

Le général réserviste Ury Or, chef du front du nord entre 1983 et 1968, se rappelle de ce qui a lieu il y a quelques années.

Il a raconté que le passage d'une force israélienne a coïncidé avec l'organisation d'une procession de Achoura, notant que les membres de la force israélienne ont été bloqués et sauvés avec une grande difficulté

J'ai observé mes soldats qui brûlent

Concernant l'opération du passage frontalier Fatima en 1985 (opération du martyr Amer Kalakech), le colonel réserviste Nissim Asiagh a expliqué que ledit passage était étroit et qu'il était impossible que deux voitures y passent en même temps. «L'une d'elles devait attendre. J'étais à bord d'une jeep et je me suis arrêté. Il était devant moi. Il s'est arrêté. Je me rappelle toujours des traits de son visage, comme si c'était aujourd'hui. Il était à bord d'une petite camionnette rouge. Je lui ai demandé de s'arrêter un instant pour nous permettre de passer. Ne bouge pas. Dès que j'ai avancé, j'ai entendu la déflagration. J'ai vu des soldats en feu qui couraient vers moi. Ils me demandaient de les éteindre. Ce fut le premier spectacle. Ils couraient, brûlés, enflammés. Des boules de feu. Je n'étais pas un passant lors de l'accident, j'étais leur chef.»

Les frappes successives douloureuses ont accéléré la fuite de l'ennemi

A la suite de plusieurs frappes douloureuses assénées à l'armée de l'occupation, cette dernière a commencé à concevoir le retrait du Liban.

Le rapport a indiqué dans ce contexte que l'armée israélienne s'est retirée en premier lieu du centre du Liban pour se poster à la rivière Al-Awwali. En début de 1985, ces forces ont reculé vers le sud à plusieurs reprises, mais sans quitter le territoire libanais, après avoir créé une zone sécuritaire au nord de la frontière.

Dans l'Etat-major, Ehud Barak était le principal opposant au concept de la création d'une zone sécuritaire. Il était chef de la branche des renseignements entre 1983 et 1986.

Interviewé par la chaine israélienne, Barak a rappelé avoir contesté la démarche israélienne, à la lumière de l'expérience vécue au Canal de Suez.

«Si vous avez construit une ligne, vous devez plus tard la protéger. Il y a des endroits où vous pouvez installer la mitrailleuse. Ensuite, ils vous tirent par les mitrailleuses. Vous creusez un trou, vous avez une tranchée, vous tirez de la tranchée, ils tirent du mortier 52, puis vous mettez un couvercle, puis ils lancent du mortier 81, alors vous construisez un abri plus profond, et ainsi une chaise va et une table vient. Bientôt vous avez des sites, des routes, des infrastructures et des tranchées, avec des barres sur le dessus et des cubes de grosses pierres. je n'ai pas réussi à les convaincre», a-t-il expliqué.

Le Hezbollah a modifié la donne

La première partie de la série documentaire «Guerre sans non» a affirmé qu'à la suite d'une série d'opérations à Choumarieh et d'une bataille à Mydoune en 1988, le Hezbollah a changé la donne, sous le commandement de son secrétaire général Abbas Al-Moussaoui, pour s'installer avec l'aide de l'Iran et bâtir des dizaines de mosquées, de dispensaires et d'établissement d'enseignement, tout en menant la guérilla.

Et le rapport de conclure que lors du déclenchement de l'Intifada palestinienne en fin des années 80, l'armée israélienne a été tourmentée par le jet des pierres à Gaza et Naplouse, tandis que le Hezbollah est devenu l'organisation la plus puissante au Liban.

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