Coronavirus en «Israël»: 7.589 cas confirmés dont 115 dans un état grave, 43 morts

Par AlAhed avec sites web

Le «ministère israélien de la Santé» a annoncé samedi matin 161 nouveaux cas de coronavirus, portant le bilan total dans l’entité sioniste à 7.589 personnes contaminées.

115 patients sont dans un état grave, parmi eux, 98 sont placés sous respirateurs.

A cette date, 43 personnes dans l’entité sioniste atteintes du COVID-19 sont décédées.

427 personnes se sont par ailleurs rétablies, a précisé le «ministère».

Vendredi, le «directeur général du ministère israélien de la Santé», Moshe Bar Siman Tov, a estimé que certaines restrictions sur l'activité publique et économique pourraient être levées mi-avril, après les fêtes de la Pâque juive.

Analyse du téléphone de Litzman

Par ailleurs, le «service de sécurité du Shin Bet» a achevé d’enquêter sur les mouvements du «ministre de la Santé» Yaakov Litzman, 71 ans, qui a été testé positif jeudi au coronavirus.

Le «ministère» a déclaré que le téléphone portable de Litzman a été confié au «Shin Beth» après son diagnostic pour «aider les autorités à localiser toute personne avec laquelle il aurait pu entrer en contact ces derniers jours».

La contamination du «ministre» a entraîné la mise en quarantaine préventive du Premier ministre Benjamin Netanyahu, du «directeur du Mossad» Yossi Cohen, du «conseiller à la sécurité nationale» Meir Ben-Shabbat et du «directeur général du ministère de la Santé» Moshe Bar Siman Tov qui ont été en contact avec lui ces derniers jours.

Les conclusions de l’enquête n’ont pas été immédiatement rendues publiques et on ne sait pas encore si Yaakov Litzman a bafoué les «règles de sécurité» de son «ministère», comme le prétendait un reportage télévisé jeudi soir.

Des sources proches de Litzman ont déclaré vendredi au site d'information «Walla» qu’il avait nié avoir violé les restrictions du «ministère de la Santé» en participant à une prière de groupe samedi dernier.

Une partie de la population ultra-orthodoxe israélienne a suscité la polémique après avoir défié les règles sanitaires en vigueur, en continuant par exemple de se rassembler pour prier dans la rue.

Selon les médias israéliens, la moitié des malades du nouveau coronavirus sont issus de la communauté ultra-orthodoxe, qui représente environ 10% de la «population» sioniste.