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Nouvelle grâce présidentielle en Algérie, sans les détenus du «Hirak»

Nouvelle grâce présidentielle en Algérie, sans les détenus du «Hirak»
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Par AlAhed avec AFP

Le président algérien a gracié ce jeudi près de 6300 détenus à qui il restait moins de 18 mois à purger, une mesure dont ne bénéficieront pas les personnes incarcérées dans le cadre du mouvement «Hirak», qui est contre le régime en place, selon une association de soutien.

Le président Abdelmadjid Tebboune a signé un décret «portant des mesures de grâce au profit d'un deuxième groupe de détenus, condamnés définitivement, dont il ne reste de leur peine que 18 mois ou moins à purger», a indiqué la présidence dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle APS.

Élu le 12 décembre 2019, M. Tebboune avait déjà gracié mardi un premier groupe d’environ 3500 personnes condamnées dont il restait six mois ou moins de leur peine à purger.

Au total, près de 9800 condamnés ont donc bénéficié d'une mesure de grâce, souligne la présidence, qui rappelle qu'en ont été exclus «les individus condamnés dans des affaires de crimes terroristes, trahison, espionnage, massacre, trafic de drogues, fuite, parricide, empoisonnement, viols sur mineurs et corruption».

Jusqu'à présent, la plupart des personnes condamnées dans le cadre du «Hirak» – le mouvement populaire de contestation dont l'Algérie est le théâtre depuis le 22 février – ont écopé de peines couvrant la durée de leur détention provisoire.

Seul un jeune détenu a bénéficié de la première mesure de grâce, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), une association de soutien.

C'est également le cas pour le deuxième décret de grâce présidentielle de ce jeudi, a précisé à l'AFP le coordinateur du CNLD, Kaci Tansaout, les condamnés concernés étant soit déjà sortis de prison, soit ayant fait appel de leur peine.

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