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Nucléaire iranien: l’UE défend l’accord, malgré l’appel de Trump à le quitter

Nucléaire iranien: l’UE défend l’accord, malgré l’appel de Trump à le quitter
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Par AlAhed avec AFP

Le président du Conseil européen Charles Michel a défendu jeudi l'accord sur le nucléaire iranien, que Donald Trump exhorte les Européens à quitter, et mis en garde le président iranien Hassan Rohani contre toute «action irréversible».

«L'accord a été une réussite importante après 10 ans d'intenses négociations internationales et reste un outil important pour la stabilité régionale», indique un communiqué des services de Charles Michel, à la tête de l'institution représentant les 28 pays de l'UE.

Dans un entretien téléphonique avec M. Rohani, le responsable européen a souligné l'engagement de l'UE avec «toutes les parties pour désamorcer les tensions», après les tirs de missiles iraniens sur des bases abritant des soldats américains en Irak en représailles à l'assassinat par Washington du général Qassem Soleimani.

Le président américain Donald Trump, qui a joué la carte de l'apaisement mercredi avec Téhéran, a exhorté les Européens à quitter l'accord sur le nucléaire iranien signé à Vienne en 2015. Les Etats-Unis s'en sont retirés en 2018 et ont rétabli des sanctions contre l'Iran.

La Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne sont toujours impliquées dans cet accord, de même que la Russie et la Chine.

Paris sourde à l'appel de Trump

La France reste «engagée dans le cadre de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien», a pour sa part déclaré jeudi la diplomatie française.

«Elle continue à œuvrer avec les autres parties à son plein respect», a relevé la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll.

L'Iran a annoncé dimanche ce qu'il a présenté comme la «cinquième et dernière phase» de son plan de réduction de ses engagements en matière nucléaire, affirmant qu'il ne se sentait désormais plus tenu par aucune limite «sur le nombre de ses centrifugeuses».

Les Européens signataires doivent décider dans les jours qui viennent s'ils déclenchent le mécanisme de règlement des différends, prévu dans l'accord, qui pourrait mener à terme au rétablissement de sanctions de l'ONU contre l'Iran.

Une réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne est notamment prévue vendredi après-midi à Bruxelles pour discuter de la crise iranienne.

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