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Netanyahu peut rester en poste dans un «gouvernement de transition»

Netanyahu peut rester en poste dans un «gouvernement de transition»
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Par AlAhed avec AFP

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, inculpé pour corruption, peut rester à son poste dans le «gouvernement de transition» actuel, a confirmé lundi le «procureur général» Avichaï Mandelblit, après des appels à la démission du chef du «gouvernement».

Depuis les «législatives» anticipées d'avril et de septembre qui n'ont toujours pas débouché sur la formation d'un «gouvernement», Netanyahu reste chargé des affaires courantes dans l'attente de la formation d'une nouvelle «coalition gouvernementale».

L'annonce de son inculpation jeudi pour corruption, abus de confiance et malversation par le «procureur général» a poussé certains hommes politiques à réclamer sa démission, à l'instar de son principal rival Benny Gantz.

Mandelblit a déclaré lundi que face aux «demandes de démission» de Netanyahu, il avait organisé une réunion de son bureau pour donner une réponse «définitive» sur la question.

«Dans l'état actuel des choses avec un gouvernement de transition, il n'y a pas d'obligation juridique pour le Premier ministre de démissionner», a affirmé le «procureur» selon un communiqué de son bureau.

Mandelblit a précisé que «la situation juridique» du Premier ministre était équivalente à celle d'un chef de «gouvernement» ayant présenté sa démission et que «selon la loi, dans une telle configuration, il conserve son poste jusqu'à la formation d'un nouveau cabinet».

En ce qui concerne les «postes ministériels» détenus par Netanyahu qui est aussi «ministre de la Santé, des Affaires sociales, de la Diaspora et de l'Agriculture», le «procureur» a déclaré que cette question serait envisagée plus tard.

Netanyahu n'a pas réussi à rallier 61 députés, seuil de la «majorité parlementaire», pour former un «gouvernement» au terme des élections anticipées d'avril, puis de septembre.

Son rival, le centriste Benny Gantz a échoué également dans cette tâche et le «président israélien» Reuven Rivlin a dû la confier au «Parlement» lui-même.

Les élus doivent donc choisir entre trouver un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité ou mener l’entité sioniste vers de troisièmes élections en moins d'un an avant le 11 décembre.

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