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Le Luxembourg estime que l’UE devrait reconnaître la Palestine comme État

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Par AlAhed avec Sputnik

Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, a préconisé la reconnaissance de la Palestine en qualité de pays indépendant par l’Union européenne.

«L’Union européenne devrait avoir un débat pour savoir s’il ne conviendrait pas que tous les pays membres de l’UE reconnaissent la Palestine en tant qu’État», a-t-il déclaré dans une interview au journal allemand Tagesspiegel am Sonntag.

Bruxelles pourrait ainsi créer un contrepoids aux politiques de Trump au Moyen-Orient, a-t-il estimé.

«Nous savons combien il est difficile de faire reconnaître la Palestine en Allemagne, mais aussi en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Espagne et au Luxembourg, par exemple. Mais dans le cadre d’une initiative européenne, ce serait concevable. Une reconnaissance de la Palestine par l’ensemble de l’UE enverrait un signal: les Palestiniens ont besoin d’une patrie, d’un État, tout comme les Israéliens», a-t-il souligné.

Jean Asselborn a évoqué aussi «la solution de paix à deux États dans le conflit palestino-israélien», la jugeant «très instable».

«Mais si la politique de colonisation israélienne et la destruction de maisons palestiniennes se poursuivent, il ne restera tout simplement plus de place pour un État palestinien».

Dans cette situation, il a estimé inévitable le problème d’un grand nombre de réfugiés dans la région.

«L’abandon du droit international entraînera l’apparition d’au moins cinq millions de réfugiés supplémentaires au Moyen-Orient […] Cela ne peut être dans l’intérêt d’Israël», a-t-il fait remarquer.

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, avait déclaré le 18 novembre que Washington ne considérait plus les colonies israéliennes en Cisjordanie comme «contraires au droit international».

Comme la reconnaissance unilatérale d’al-Qods occupée (Jérusalem) comme «capitale d'Israël», et celle de la «souveraineté» de l'entité sioniste sur le Golan syrien, cette annonce marque une nouvelle rupture avec la tradition diplomatique américaine.

Elle a été saluée comme une «victoire» en «Israël», mais dénoncée par l'Autorité palestinienne et la quasi-totalité de la communauté internationale.

Washington n’est pas «autorisé à annuler les résolutions du droit international et n’a pas le droit d’accorder la légalité à une colonie israélienne», a précisé le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abu Rudeinah.

L'annonce américaine a suscité la réprobation d'une bonne partie de la communauté internationale, en particulier des Nations Unies, de l'Union européenne et de la Ligue arabe.

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