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Gouvernement : la solution doit venir des Libanais eux-mêmes, affirme l’émissaire français

Gouvernement : la solution doit venir des Libanais eux-mêmes, affirme l’émissaire français
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Par AlAhed avec OLJ

La solution doit venir «des Libanais eux-mêmes», a déclaré jeudi l’émissaire du président français Emmanuel Macron, Christophe Farnaud, au terme d’une mission de trois jours au Liban où il a rencontré l’ensemble de la classe politique, appelant les Libanais à former rapidement un gouvernement et assurant qu’il ne menait pas de médiation.

Lors d’une rencontre avec des journalistes avant de repartir pour Paris dans la journée, le directeur du département Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay a reconnu qu’il y avait un blocage de la situation politique, mais exprimé l’espoir que ce blocage serait « temporaire ».

« Je suis venu à la demande du président Macron dans un esprit d’amitié et de respect, pour écouter, comprendre et non pas imposer une solution ou des noms » concernant le futur gouvernement, a expliqué l’émissaire français. « Il n’y a pas de plan caché, la solution viendra des Libanais eux-mêmes », a-t-il répété à plusieurs reprises.

M. Farnaud, qui a été reçu par le président de la République Michel Aoun, le Premier ministre démissionnaire Saad Hariri et le président du Parlement Nabih Berry, a reconnu qu’il y avait des «difficultés importantes» entravant la formation du nouveau gouvernement.

« Nous souhaitons la formation rapide d’un gouvernement, qu'il soit compétent et réponde aux attentes de la population », a ajouté l’émissaire français. Il s’est également réuni avec les chefs des principaux partis politiques, à l’exception du Hezbollah et de Samir Geagea, n’ayant pas pu parvenir à la résidence du chef des Forces Libanaises à Meerab en raison de la fermeture des routes. « Nous sommes dans une phase d’incertitude. J’espère que la situation n’est pas totalement bloquée. Les positions des uns et des autres sont très différentes, mais on espère que le blocage sera temporaire », a-t-il dit, admettant qu’en dépit de ce blocage, il y avait une certaine « fluidité ».

Christophe Farnaud s’est aussi entretenu avec le commandant en chef de l’armée, le général Joseph Aoun, le gouverneur de la Banque du Liban Riad Salamé, et des représentants des secteurs économiques. Mais il n’a pas pu se réunir avec les représentants de la société civile qui ont refusé de le rencontrer.

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