noscript

Please Wait...

Réduction des engagements liés au PGAC: la 4ème étape préparée

Réduction des engagements liés au PGAC: la 4ème étape préparée
folder_openIran access_time depuis 4 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par IRNA

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi que la quatrième étape du plan de la réduction graduelle des obligations iraniennes liées au Plan global d’action commun sur le nucléaire (PGAC) avait été conçue et préparée.

S’exprimant à l’occasion de sa conférence de presse hebdomadaire, ce lundi 21 octobre, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Abbas Moussavi, a exprimé l'espoir que les pays restants dans l’accord nucléaire de 2015 (PGAC) après le retrait unilatéral des Etats-Unis de Trump, prendraient les mesures nécessaires pour s'acquitter de leurs obligations vis-à-vis de l'Iran, afin que ce dernier ne soit pas obligé de faire un quatrième pas (de la réduction des engagements). 

Le 4 septembre dernier, le Président Hassan Rohani a officiellement annoncé le début de la troisième étape du plan de la réduction graduelle des obligations iraniennes vis-à-vis de l’accord liées au PGAC. Cette étape comprend certaines activités de recherche et de développement dans le domaine du programme national nucléaire à des fins civiles.

En réaction au retrait unilatéral des Etats-Unis l'année dernière de l’accord multilatéral nucléaire et l’incapacité des Européens parties au Pacte (France, Allemagne, Royaume-Uni) à tenir tête aux Etats-Unis et à honorer leurs engagements vis-à-vis de l’Iran, Téhéran a commencé, après un an de « patience stratégique à rompre, au titre du texte, en mai avec certaines restrictions imposées par le PAGC sur son programme civil nucléaire. En fixant des délias de 60 jours et des étapes pour une réduction de ses engagements au titre de l'accord, Téhéran espérait aider l'Europe à sortir de sa torpeur et à sauver l’accord historique nucléaire mais rien de tel ne s'est produit.

Les mois derniers, l’Iran a réduit certains de ses engagements pris dans le cadre de l'accord nucléaire, pour pousser la partie européenne à réagir. Or cette dernière n'a malheureusement pu rien faire pour éviter à l'Iran les impacts des sanctions US.

Téhéran a conseillé à l'Europe de sauver l'Accord du PGAC, fruit, selon les commentateurs, du multilatéralisme et d'une diplomatie réussie et efficace, avant que l'Iran ne le quitte définitivement.

 

Comments

//