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Les Etats-Unis autorisent le déploiement de 3 000 soldats supplémentaires en Arabie saoudite

Les Etats-Unis autorisent le déploiement de 3 000 soldats supplémentaires en Arabie saoudite
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Par AlAhed avec AFP

Ce nouveau déploiement de troupes intervient dans un contexte de tensions croissantes dans le Golfe, où l’Arabie saoudite et l’Iran se font face.

Les Etats-Unis renforcent leur présence militaire dans une région du Golfe en pleine montée des tensions. Vendredi 11 octobre, le ministre américain de la défense, Mark Esper, a autorisé le déploiement de 3 000 soldats supplémentaires ainsi que du matériel militaire, en Arabie saoudite.

Fin septembre, les Etats-Unis avaient déjà annoncé envoyer 200 militaires dans le royaume, le premier déploiement du genre depuis le retrait des troupes américaines en 2003. Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman, dit « MBS », a été informé vendredi matin du déploiement supplémentaire, qui vise à « assurer et améliorer la défense de l’Arabie saoudite », selon le Pentagone.

Ce nouveau déploiement, chez l’allié majeur de Washington dans la région, comprend une escadrille aérienne, deux escadrons de combat, deux batteries de missiles Patriot et un système de défense antimissile Thaad. Selon le communiqué, les Etats-Unis ont augmenté de 14 000 le nombre de soldats présents au Moyen-Orient.

Un contexte tendu dans le Golfe

Cette annonce intervient quelques heures après qu’un tanker iranien a été touché, vendredi, par deux frappes de missiles présumées en mer Rouge, à une centaine de kilomètres d’un port saoudien.

L’incident est le dernier d’une longue série dans la région, après notamment des attaques en Arabie saoudite, des saisies de pétroliers dans le Golfe et la destruction d’un drone américain par Téhéran. En septembre, Ryad, Washington, puis Londres, Berlin et Paris ont accusé Téhéran d’être responsable de frappes aériennes contre deux sites pétroliers stratégiques dans le royaume saoudien.

Depuis l’annonce, en mai 2018, par le président américain, Donald Trump, d’un retrait unilatéral de l’accord sur le nucléaire iranien et du rétablissement de sanctions économiques et financières contre Téhéran, un véritable bras de fer se joue entre, d’un côté, l’Iran et, de l’autre, l’Arabie saoudite et son allié américain.

Le durcissement des sanctions, en mai 2019, par Washington, avec la suppression des exemptions pour l’achat de pétrole dont bénéficiaient les huit principaux clients de l’Iran, dont la Chine, le Japon et l’Inde, a vu une multiplication d’attaques contre des intérêts pétroliers dans cette région stratégique.

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