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Mouallem: parlant d’attaques chimiques, Pompeo «n’est pas le premier secrétaire d’État US à avoir menti»

Mouallem: parlant d’attaques chimiques, Pompeo «n’est pas le premier secrétaire d’État US à avoir menti»
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Par AlAhed avec Sputnik

Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a affirmé jeudi que les autorités syriennes avaient commis le 19 mai dernier une attaque chimique dans le gouvernorat de Lattaquié. Le chef de la diplomatie syrienne, Walid Mouallem, a indiqué dans un entretien accordé à la télévision libanaise qu’il s’agissait d’une allégation mensongère.

Mike Pompeo n’est pas le premier secrétaire d’État américain à faire des déclarations mensongères, a déclaré à la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. Il commentait les propos du chef de la diplomatie états-unienne concernant une attaque chimique présumée de Damas dans le gouvernorat de Lattaquié.

«J’ai déjà dit que c’était un mensonge en général et dans le détail. Quant à Pompeo, ce n’est pas le premier secrétaire d’État américain à avoir menti. Nous sommes témoins de multiples exemples de mensonge émanant de lui et de ses prédécesseurs», a rappelé le ministre.

Les autorités syriennes ont plus d’une fois déclaré n’avoir jamais utilisé d’armes chimiques contre les civils ni contre les terroristes, et que tout l’arsenal chimique avait été évacué de la Syrie sous contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).

Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a relevé en amont que dans leurs allégations sur des prétendues attaques chimiques perpétrées par les forces gouvernementales syriennes, les États-Unis s’appuyaient sur des sources non vérifiées, y compris provenant de sources émanant de groupes terroristes.                                                                                                               

De son côté, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Verchinine, a déploré le fait que Mike Pompeo ait fait cette déclaration avant la fin de l’enquête de l’Onu, ce qui risquait de se répercuter de façon négative sur le processus de règlement politique en Syrie.

 

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