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Les blindés saoudiens saisis par les Yéménites à Najran, pas encore payés au Canada

Les blindés saoudiens saisis par les Yéménites à Najran, pas encore payés au Canada
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L’équipe du site

Un journal canadien a révélé mercredi que les blindés et véhicules militaires saisis par les forces Yéménites sur le front de Najran, comprennent des véhicules que Riyad avait acheté du Canada, par l’intermédiaire d’une compagnie d’industrie militaire, mais sans en avoir payé le prix pour le moment.

Les forces yéménites avaient annoncé dimanche la saisie d’une centaine de blindés et de véhicules militaires saoudiens, dans la cadre de l’opération militaire «Victoire graâce à Dieu», dans la ville de Najran.

Le journal Ottawa Citizen a divulgué dans un rapport que les forces saoudiennes combattent avec des équipements dont le prix n’a pas été encore payé au Canada, alors que les forces yéménites ont mis la main sur ces équipements, notant que le prix des engins s’élève à un milliard de dollars.

Les forces yéménites avaient annoncé samedi dernier une large opération militaire baptisée «Victoire grâce à Dieu», durant laquelle des milliers d’effectifs de trois régiments militaires ont été capturés, dont des centaines de soldats et d’officiers saoudiens.

Le journal canadien a ajouté que les images diffusées montrent des véhicules blindés légers, qui constituent le joyau des blindés relevant des forces armées canadiennes, notant que ces équipements sont tombés facilement aux mains des forces terrestres yéménites, l’armée et les comités populaires, dans le nord du Yémen.

Le journal a rappelé que l’Arabie saoudienne s’est attardée à régler les sommes dues pour les véhicules blindés achetés de la compagnie canadienne General Dynamics, notant que les Saoudiens doivent plus d’un milliard de dollars au Canada, pour les véhicules militaires qui leur ont été livrés.

Le journal a laissé entendre que les relations tendues entre l'Arabie saoudite et le Canada, après l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi l'année dernière, étaient dues à la dette de l'Arabie saoudite envers le Canada, à savoir la valeur des véhicules blindés achetés par Riyad dans le cadre d'une transaction conçue pour satisfaire les Saoudiens, qui ont stipulé que le versement du prix soit ultérieur. Un fait qui prouve que Riyad avait déjà subi une grave crise financière en raison de l'épuisement de ses fonds pendant la guerre au Yémen.

 

 

 

 

 

 

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