L’Arabie saoudite accepte une trêve partielle au Yémen
Par AlAhed avec Reuters
L'Arabie saoudite a accepté de mettre en oeuvre un cessez-le-feu partiel au Yémen, rapportent vendredi des sources informées citées par le Wall Street Journal.
Cette décision de Ryad intervient une semaine après la proclamation par le mouvement Ansarullah d'une trêve unilatérale. En réponse à l'initiative du mouvement yéménite, les forces saoudiennes, à la tête d'une coalition qui intervient au Yémen depuis mars 2015, ont accepté d'appliquer un cessez-le-feu partiel dans quatre régions, y compris Sanaa, la capitale contrôlée par Ansarullah depuis cinq ans. Si ces cessez-le-feu perdurent, les Saoudiens pourraient étendre la trêve à d'autres régions du Yémen, précisent encore les sources citées par le Wall Street Journal.
Ansarullah a revendiqué les attaques du 14 septembre dernier contre des infrastructures pétrolières saoudiennes. Riyad et ses alliés occidentaux ont accusé sans preuve l'Iran d'avoir commandité l'attaque.
Le mouvement Ansarullah respecte toujours la trêve qu’il a proposée. Mais la coalition sous commandement saoudien a poursuivi ses agressions, commettant mardi un nouveau massacre et tuant 16 personnes dont une famille entière... et le reste des morts sont des secouristes qui ont péri lors du second raid.
De même, Lise Grande, coordinatrice humanitaire de l'ONU au Yémen, a indiqué dans un communiqué que sept civils, dont des femmes et des enfants d'une même famille, sont morts dans un raid aérien lundi à Al-Sawad, dans la province d'Amran, au nord de la capitale Sanaa.
L’offensive saoudienne au Yémen a fait des dizaines de milliers de victimes et provoqué une grave crise humanitaire.