Vente des propriétés iraniennes au Canada «contre la réglementation internationale»
Par AlAhed avec IRNA
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Abbas Mousavi, a critiqué la décision du tribunal canadien de vendre des propriétés culturelles iraniennes au Canada, en la qualifiant «illégale et contre la réglementation internationale».
Notant que le gouvernement de la République islamique d'Iran ne fait de compromis avec aucun gouvernement pour la protection des droits de son propre peuple, Mousavi a appelé vendredi à la restauration des propriétés vendues illégalement par le gouvernement canadien.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien a en outre averti que «si cette décision illégale n'est pas révoquée et si les pertes subies ne sont pas indemnisées, la République islamique d’Iran agira directement pour recouvrer ses droits et le gouvernement du Canada devra assumer la responsabilité de toutes les conséquences [de ses actes]».
Selon Global News vendredi, le gouvernement du Canada a vendu deux immeubles iraniens à Ottawa et à Toronto d'une valeur de 30 millions de dollars et a donné l'argent aux victimes d'attaques terroristes dans lesquelles l'Iran a affirmé ne pas être impliqué.
Le document déposé à la Cour supérieure de justice de l’Ontario le mois dernier montrent que les propriétés ont rapporté plus de 28 millions de dollars.
La propriété d’Ottawa, qui était le Centre culturel iranien, a été particulièrement rentable. Présentée comme une «occasion en or pour développer des projets liés aux transports sur l’aire de stationnement de l’Université d’Ottawa», elle a été vendue à un promoteur montréalais pour 26,5 millions de dollars.
La propriété de Toronto, qui appartenait à une société dirigée par un responsable de l’ambassade et qui servait de centre pour les études iraniennes, a été acquise pour 1,85 million de dollars.
Outre le produit de la vente des biens, les prétendues «victimes» se sont vu attribuer une part d’environ 2,6 millions de dollars des comptes bancaires iraniens. Les documents mentionnent également une Toyota Camry et une Mazda MPV, toujours d’après Global News.