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Canicule : 1 500 décès supplémentaires après les fortes chaleurs de l’été

Canicule : 1 500 décès supplémentaires après les fortes chaleurs de l’été
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Par le Parisien

Les deux épisodes de canicule qui ont touché la France en juin et en juillet ont entraîné 1 500 décès supplémentaires, a annoncé ce dimanche la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

C’est dix fois moins que lors de la canicule 2003. Selon la ministre de la Santé, la prévention a permis de limiter les drames.

La France a connu deux épisodes caniculaires cet été, du 24 juin au 7 juillet puis du 21 au 27 juillet. L'Hexagone a même battu son record absolu de température avec 46 °C enregistrés dans l'Hérault le 28 juin.

« Nous avons 1 500 décès enregistrés en plus de la moyenne de ces mois-là, donc c'est dix fois moins de décès que la canicule de 2003 », a précisé la ministre, dans l'émission « Questions politiques » diffusée sur France Inter et France Info. Le très long épisode de chaleur d'août 2003 avait coûté la vie, selon une étude de l'Inserm arrêtée en 2007, à 19 490 personnes.

Dans la foulée, la direction générale de la santé (DGS) a publié des détails : « 1 435 décès en excès » sont imputables à la canicule, « 567 lors de la première vague de chaleur et 868 lors de la deuxième, soit une surmortalité relative de 9,1 % »; les personnes de plus de 75 ans sont les plus touchées avec 974 décès et les 65-74 ans ont été plus victimes de la seconde vague, comme si la première avait affaibli leurs organismes.

Dans les départements placés en vigilance rouge - le Vaucluse, les Bouches-du-Rhône, l'Hérault et le Gard en juin, vingt départements en juillet - la surmortalité est 50 % plus élevée que dans les autres.

Des accidents sur le lieu de travail

Si le Samu avait connu un pic d'appels, la ministre de la Santé assure que la prévention et le travail réalisé « en amont » ont payé : « Il y a eu très peu de mobilisation du système de santé, plus 3 % pour SOS médecins, entre 2 et 3 % des services d'urgence », a-t-elle expliqué, pour preuve de son propos. Un bémol cependant : une dizaine d'hommes ont perdu la vie sur leur lieu de travail. « On voit bien que la prévention doit encore porter ses fruits dans le BTP, dans la restauration, chez les agriculteurs », a-t-elle ajouté.

Le bilan épidémiologique complet de l'été sera disponible fin septembre. Le nombre de décès pourrait alors légèrement s'aggraver.

 

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