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Toute présence étrangère dans le Golfe est néfaste à la sécurité, dit le général Salami

Toute présence étrangère dans le Golfe est néfaste à la sécurité, dit le général Salami
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Par AlAhed avec PressTV

«Dans le cadre de nos missions et de nos responsabilités, partout où il y a une menace, nous la neutralisons à temps», a déclaré le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique qui a souligné aussi que ce corps était connu pour sa capacité à agir de manière préventive.

«Un pays ou une alliance de pays étrangers à la région ne pourra en assurer la sécurité», a affirmé jeudi 22 août le général de division Hossein Salami, depuis la ville sainte de Machhad.

«Nous croyons en un système de sécurité régional avec la participation des États riverains du golfe Persique et nous considérons que toute présence étrangère dans le golfe Persique est néfaste à la sécurité [de cette région]», a-t-il ajouté en qualifiant d’«irréalisable» tout autre mécanisme de sécurité.

Il a rappelé à cet égard que les expériences passées de présence étrangère sous couvert de missions de sécurité n’avaient abouti qu’à «une escalade des tensions et à la guerre».

«Dans le cadre de nos missions et de nos responsabilités, partout où il y a une menace, nous la neutralisons à temps», a déclaré le général Salami, qui a souligné aussi que le CGRI était connu pour ses capacités préventives.

Les États-Unis ont annoncé leur intention de former une coalition censée «protéger les navires» dans le détroit d’Ormuz, à la suite d’une série d’attaques non élucidées contre des pétroliers dans ce détroit et dans la mer d’Oman.

Washington a accusé l’Iran d’être impliqué dans ces attaques, allégation démentie par Téhéran. Les responsables iraniens ont par ailleurs fait valoir que de tels actes de sabotage pouvaient faire partie d’un stratagème général dirigé contre l’Iran, dans un contexte de tensions régionales croissantes.

Les États-Unis ont demandé à leurs alliés de rejoindre la coalition maritime en question, une demande qui n’a pas été accueillie favorablement par des pays comme l’Allemagne, le Japon et l’Espagne.

Le commandant du CGRI a par ailleurs rejeté l’idée selon laquelle les sanctions imposées au pays allaient affaiblir voire dévaster l’économie iranienne, indiquant même que ces sanctions étaient plutôt «des outils au service de notre développement et de notre progrès».

«Les mesures restrictives et unilatérales des États-Unis ont donné à la République islamique une marge de manœuvre pour mieux utiliser ses savoir-faire locaux», a-t-il souligné

«L’Iran progresse et les signes de ce progrès sont clairs pour tout le monde. Les sanctions ont non seulement échoué à freiner notre progrès, mais elles ont créé aussi les conditions favorables à notre développement, compte tenu notamment de nos potentiels en interne», a confirmé le général Salami. 

Les États-Unis ont rétabli leurs sanctions contre l’Iran l’année dernière après être sorti de l’accord sur le nucléaire de 2015 qui avait été conclu après des années de négociations entre les grandes puissances mondiales et Téhéran.

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