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Le cheikh Zakzaky à AlAhed: L’Inde n’est pas un lieu sûr pour nous

Le cheikh Zakzaky à AlAhed: L’Inde n’est pas un lieu sûr pour nous
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Par AlAhed

L’Inde n’est pas un lieu sûr pour nous, a affirmé mercredi le cheikh Ibrahim Zakzaky au site libanais AlAhed, assurant être transférés, avec sa femme, d’une prison à une autre.

AlAhed a diffusé mercredi une séquence audio du cheikh Zakzaky dans laquelle il raconte les circonstances de sa détention en Inde, lieu censé à leur présenter les soins médicaux.

«Nous sommes interdits de se déplacer entre les chambres, les gardiens nous surveillent tout le temps», a-t-il détaillé, ajoutant: «Nous sommes transférés d’une prison à une autre».

«L’Inde n’est pas un lieu sûr pour nous», a souligné le cheikh Zakzaky.

Le religieux chiite nigérian a révélé à AlAhed que «l’ambassade américaine en Inde a exercé des pressions sur l’hôpital pour ne pas nous accueillir (lui et sa femme, ndlr)».

Et de poursuivre: «La Malaisie, la Turquie et l’Indonésie se sont dits prêtes à nous accueillir et nous offrir un traitement».

Le dirigeant du Mouvement islamique du Nigeria (MIN) s’est rendu lundi soir à l'aéroport d'Abuja pour se rendre en Inde afin de recevoir des soins médicaux.

Dimanche le 11 août, 184 médecins iraniens, indiens, libanais, irakiens, afghans, pakistanais et syriens ont mis en garde contre une intoxication au plomb dans le sang et les tissus corporels du cheikh Zakzaky, dans une lettre faisant référence aux signes vitaux et aux examens cliniques du dirigeant chiite nigérian. Ils ont insisté pour son transfert dans un hôpital spécialisé dès que possible.

La semaine dernière, un tribunal nigérian a autorisé le cheikh Zakzaky et son épouse à se rendre en Inde, où il sera soigné.

Le 13 décembre, il a été blessé et arrêté par l'armée nigériane après l'attaque de l'armée nigériane contre une cérémonie religieuse.

Le cheikh Zakzaky et son épouse ont été détenus dans un lieu tenu secret durant environ un mois et seul son médecin était autorisé à lui rendre visite.

En juillet, des centaines de ses partisans se sont rassemblés devant les bâtiments du gouvernement pour demander sa libération. La police a alors utilisé des coups de feu et des gaz lacrymogènes pour les disperser. Lors de ces affrontements, plusieurs personnes ont été blessées ou arrêtées.

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