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Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame un cessez-le-feu en Libye

Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame un cessez-le-feu en Libye
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Par AlAhed avec AFP

Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé vendredi à un cessez-le-feu urgent en Libye dans un communiqué soutenu par les Etats-Unis et qui condamne, quatre jours après, l'attaque meurtrière d'un camp de migrants près de Tripoli.

«Les membres du Conseil de sécurité soulignent la nécessité pour toutes les parties d'urgemment procéder à une désescalade et s'engager dans un cessez-le-feu», affirme ce communiqué.

Le texte avait été négocié pendant une réunion mercredi du Conseil de sécurité mais son adoption a été retardée par Washington sans raison claire, plusieurs membres du Conseil confiant alors à l'AFP leur incompréhension.

Selon un diplomate, aucun feu vert n'est venu ce jour-là de Washington pour permettre l'adoption du texte.

Jeudi, le Royaume-Uni, rédacteur du communiqué, est revenu à la charge avec une mise sous silence du texte jusqu'à ce vendredi, que n'a pas rompu Washington, selon des diplomates.

Le communiqué du Conseil de sécurité «condamne» l'attaque menée le 2 juillet dans laquelle ont péri «56 personnes».

Le raid aérien imputé par le Gouvernement d'union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj aux forces du maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l'Est libyen, qui a démenti son implication, a fait aussi plus de 130 blessés.

«Les membres du Conseil de sécurité appellent les parties à revenir rapidement dans un processus politique sous l'égide de l'ONU».

«La paix et la stabilité dans la durée en Libye ne seront possibles que via une solution politique», ajoute le communiqué en notant «les efforts (en ce sens) menés par l'Union africaine, la Ligue arabe et d'autres».

Le Conseil de sécurité exprime par ailleurs sa «profonde préoccupation devant la situation humanitaire qui empire en Libye et demande à toutes les parties de permettre un accès total aux agences humanitaires».

Il rappelle aussi que «les centres de détention sont sous la responsabilité du gouvernement libyen», en indiquant être «préoccupé» par la situation qui y règne.

Le Conseil de sécurité réclame enfin dans son communiqué «aux Etats membres le plein respect de l'embargo sur les armes» imposé en 2011 et qui a fait l'objet de nombreuses violations ces derniers mois.

Il réclame à ces Etats membres «de ne pas intervenir dans le conflit ni de prendre des mesures qui l'aggravent».

Depuis le lancement début avril par Khalifa Haftar d'une offensive pour conquérir Tripoli, les armes affluent dans les deux camps.

Fayez al-Sarraj est notamment soutenu par la Turquie et le Qatar. Khalifa Haftar bénéficie de son côté du soutien de l'Egypte et des Emirats arabes unis et d'un appui au moins politique notamment des Etats-Unis et de la Russie.

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