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Tunisie: «Pas de vacance» du pouvoir après le grave malaise d’Essebsi, assure la présidence

Tunisie: «Pas de vacance» du pouvoir après le grave malaise d’Essebsi, assure la présidence
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Par AlAhed avec AFP

Il n’y a «pas de vacance» du pouvoir en Tunisie a assuré vendredi la présidence, au lendemain du malaise du chef de l’Etat Béji Caïd Essebsi.

À 92 ans, M. Essebsi a été hospitalisé dans un état «critique», selon la présidence, le jour même où Tunis a connu un double attentat suicide revendiqué par le groupe terroriste «Daech»: un policier a été tué et huit autres personnes blessées, faisant ressurgir le spectre de la violence extrémiste.

«Nous avons un président, il n’y a pas de vacance constitutionnelle. L’état du président est “stationnaire”», a de son côté affirmé Noureddine Ben Ticha, un des conseillers de M. Essebsi, qui n’a pas fourni d’autres précisions.

«J'espère qu'il va retourner en bonne santé au palais (de Carthage, NDLR) le plus rapidement possible parce que son absence en cette période difficile va pousser le pays vers le chaos», a-t-il ajouté.

L’annonce de l’hospitalisation du président tunisien accentue une période d’incertitude politique à quelques mois d‘échéances électorales majeures de novembre. Son absence prolongée ouvrirait en outre la voie à une période d’incertitude selon de nombreux acteurs politiques.

L’attentat de jeudi à fait mettre en place un important dispositif de sécurité dans les bâtiments et autres lieux stratégiques, notamment aux alentours du ministère de l’Intérieur et des lieux touristiques.

La constitution tunisienne octroie à la Cour constitutionnelle le droit de constater la vacance du pouvoir et de confier l’intérim au président du Parlement (Mohammed Ennaceur, 85 ans), ou de déléguer temporairement le pouvoir au Premier ministre (Youssef Chahed).

Mais, huit ans après la révolution, les partis ne sont toujours pas parvenus à s’entendre pour mettre en place cette Cour constitutionnelle.

«La plupart» des huit personnes blessées dans le double attentat sont «dans un état stable», a déclaré le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Sofiène Zaag, selon qui deux sont en «surveillance constante».

Le policier tué dans l’attentat sur l’avenue Bourguiba a été enterré vendredi en fin de matinée.

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