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Algérie: nouvelle manifestation d’étudiants contre le «système»

Algérie: nouvelle manifestation d’étudiants contre le «système»
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Par AlAhed avec AFP

Des centaines d'étudiants ont manifesté comme chaque mardi à Alger, scandant des slogans hostiles au chef d'état-major de l'armée, homme fort du pays, alors que l'offensive judiciaire visant d'influents hommes d'affaires et d'ex-responsables s'accélère.

Les étudiants se sont rassemblés sur la Place des martyrs, dans le centre d'Alger, avant de défiler jusqu'à la Grande poste, épicentre de la contestation depuis le 22 février, qui a abouti à la démission de l'ex-président Abdelaziz Bouteflika le 2 avril.

«Armée et peuples sont frères mais Gaïd Salah est avec les traîtres», ont notamment scandé les manifestants, alors que les forces de sécurité ont été déployées en nombre dans le centre de la capitale.

Le chef d'état-major de l'armée, le général Ahmed Gaïd Salah, a mis en garde ce mardi contre toute transition hors du cadre constitutionnel et affirmé que toute personne hostile à l'armée était un «ennemi de l'Algérie».

Soutien durant 15 ans du président déchu, le général Gaïd Salah est critiqué pour son rejet des revendications de la contestation qui réclame notamment la mise en place d'institutions ad hoc, chargées de réformer l'Algérie, d'élaborer une nouvelle Constitution puis d'organiser une présidentielle.

Les manifestants ont également brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: «Contre la mafia politico-financière» ou «Le peuple veut la nationalisation des biens des voleurs».

Une dizaine d'influents hommes d'affaires proches du président déchu et d'anciens hauts responsables, parmi lesquels deux ex-premiers ministres, ont récemment été placés en détention provisoire dans le cadre d'enquêtes sur des faits de corruption.

Une banderole des manifestants indiquait «Ni dialogue, ni élection avec (Abdelkader) Bensalah et (Noureddine) Bedoui», respectivement chef d'Etat par intérim et Premier ministre.

Le Conseil constitutionnel a annulé la présidentielle initialement fixée au 4 juillet --ce que réclamait les manifestants-- et qui devait permettre l'élection d'un successeur à Abdelaziz Bouteflika.

Avant tout scrutin, la contestation réclame le départ du pouvoir des fidèles d’Abdelaziz Bouteflika --parmi lesquels Abdelkader Bensalah.

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