Ne pas prendre de petit déjeuner présente plusieurs dangers mortels
Par AlAhed avec Sputnik
Ne rien manger au petit déjeuner est corrélé à une augmentation des risques de décès par AVC et par maladie cardiovasculaire. En outre, l’habitude de ne pas manger le matin pourrait entraîner obésité ou diabète de type 2, relève une étude parue dans le journal de l’American College of Cardiology.
Une étude publiée dans le journal de l'American College of Cardiology liste les risques liés au fait de ne pas prendre de petit déjeuner.
«Il existe plusieurs facteurs de risque de maladies cardiovasculaires. Par exemple, le diabète, l'hypertension et les troubles du métabolisme lipidique. Les résultats de nos travaux confirment que renoncer au petit déjeuner est directement lié à ces facteurs de risque», a déclaré le Dr Wei Bao de l'Université de l'Iowa.
Selon lui, le risque de décès par maladie cardiovasculaire est de 87% plus élevé chez les personnes qui sautent délibérément le petit déjeuner pendant une longue période de temps par rapport à celles qui mangent le matin.
Les spécialistes se sont notamment basés sur l'analyse des données d'une étude impliquant plus de 6.500 Américains âgés de 40 à 75 ans. Cette recherche s'est déroulée dans le cadre de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition et couvrait la période de 1988 à 1994.
Les scientifiques ont également précisé que l'étude ne tenait pas compte de ce que les gens mangeaient au petit déjeuner. L'accent a été mis sur le fait même de manger le matin.
Dans l'ensemble, l'examen a révélé que le fait de sauter le petit déjeuner était associé à un risque accru d'obésité, de cholestérol élevé, d'hypertension artérielle, de diabète de type 2, de syndrome métabolique et de maladie cardiaque.
«Nos travaux ont montré une corrélation entre le fait de sauter le petit déjeuner et le risque de décès prématuré, mais cela ne signifie pas que renoncer au petit déjeuner entraîne nécessairement de telles conséquences. Des recherches ultérieures aideront à déterminer si le fait de sauter un repas diminue en réalité l'espérance de vie et expliqueront pourquoi un tel lien existe», ont conclu les spécialistes.