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Libye: poursuite des combats à Tripoli, plus de 8000 déplacés

Libye: poursuite des combats à Tripoli, plus de 8000 déplacés
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Par AlAhed avec AFP

Plus de 8 000 personnes ont été déplacées par les combats qui font rage dans les environs de Tripoli, la capitale libyenne, dont la moitié au cours des deux derniers jours, a indiqué l'ONU vendredi.

«Les déplacements en provenance des zones touchées par les affrontements dans les environs de Tripoli continuent de se multiplier», a déclaré aux médias un porte-parole des Nations unies à Genève, Rhéal Leblanc.

En outre, «de nombreuses familles restent bloquées à l'intérieur des zones touchées par le conflit», a-t-il dit.

L'ONU craint pour leur sécurité. Vient s'ajouter le fait que les vivres s'amenuisent.

Des coups de feu et des explosions ont été entendus ce vendredi aux premières heures du jour à Tripoli où les forces dirigées par le maréchal Khalifa Haftar affrontent celles du gouvernement reconnu par la communauté internationale autour de l'ancien aéroport et du quartier d'Aïn Zarz.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dit avoir élaboré un plan d'urgence pour venir en aide aux «milliers, voire centaines de milliers de déplacés».

Lors d'un point presse organisé à Genève, le représentant de l'OMS en Libye a dit redouter une épidémie de tuberculose, de rougeole et de maladies liées aux troubles digestifs en raison notamment de conditions d'hygiène déplorables.

Le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'est libyen, a lancé le 4 avril une offensive pour s'emparer de Tripoli, siège du gouvernement d'union nationale (GNA), dirigé par Fayez al-Sarraj et reconnu par la communauté internationale.

Avec son Armée nationale libyenne (ANL), non reconnue sur le plan international, le maréchal Haftar espère étendre son emprise sur l'ouest de ce pays pétrolier, alors qu'il contrôle déjà l'est et - plus récemment - le sud.

En face, les forces pro-GNA affirment être déterminées à mener une contre-offensive généralisée.

Des dizaines de personnes ont été tuées au cours de cette semaine dernière et plus de 300 ont été blessées, selon l'OMS.

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