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«Israël» est-il impliqué dans les cyberattaques au Venezuela ?

 «Israël» est-il impliqué dans les cyberattaques au Venezuela ?
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Source : Réseau international

Moins d’une semaine avant les élections législatives israéliennes, le Premier ministre Benjamin Netanyahu effectue une brève visite surprise à Moscou. Le Kremlin n’a pas révélé l’ordre du jour de la réunion entre Netanyahu et Vladimir Poutine, mais il semble qu’il y aura des discussions «passionnées». La visite a lieu peu après que deux avions russes avec 100 soldats à bord aient atterri à l’aéroport de Caracas. Il semblerait qu’une partie des Russes soient des spécialistes de la cybersécurité. Leur présence est liée à une série de pannes électriques qui ont touché la majeure partie du Venezuela.

Kaspersky Lab, basé à Moscou, est le détecteur de cyberattaques le plus avancé au monde. Kaspersky Lab compte 400 millions de clients dans le monde et fournit une cyber-protection aux institutions de l’État russe. Récemment, les ingénieurs de Kaspersky Lab ont testé de nouveaux dispositifs de détection de virus et découvert des activités inhabituelles sur les réseaux de l’entreprise, caractéristiques d’une cyberattaque massive. A cette occasion, le virus Duqu 2.0 a été découvert, avec les mêmes algorithmes et les mêmes codes que Duqu, mais plus sophistiqué. On ignore qui a introduit le virus dans les ordinateurs de Kaspersky Lab, mais Duqu 2.0 peut empêcher sa détection de quelques mois à quelques années. Duqu est un dérivé du virus Stuxnet. En 2010, une cyberattaque avec Stuxnet a détruit les usines d’enrichissement d’uranium iraniennes à Natanz. Stuxnet a été créé grâce à une opération conjointe israélo-américaine (opération Jeux olympiques) comme moyen de cyberattaque. Par la suite, Duqu 2.0 aurait été identifié dans le cas des pénuries actuelles au Venezuela.

«Israël» est la deuxième puissance cybernétique après les États-Unis. Il est le seul pays au monde où, dans les lycées, il y a un enseignement avec examen sur la question de la «cybersécurité». Il existe six centres israéliens axés sur la cybersécurité. Pour les Israéliens, l’armée est obligatoire. Les diplômés ayant obtenu les meilleures notes en matière de cybersécurité effectuent leur service militaire dans l’unité 8200. Cette unité, également connue sous le nom d’ISNU (unité nationale israélienne SIGINT), compte 5 000 soldats. La structure J6 / C4i (Direction de la cyberdéfense) est subordonnée au Service de renseignement de l’armée (AMAN). Elle a été créée par la NSA et a participé à toutes les opérations de renseignement israéliennes importantes. L’unité 8200 forme des experts en cybersécurité qui poursuivent leur carrière dans des entreprises civiles.

La plupart des entreprises privées de cybersécurité en «Israël» appartiennent à des hommes d’affaires de l’armée. Ils se sont enrichis par la vente d’armes venant d’anciens pays communistes à des entités africaines non étatiques (Sierra Leone, Angola, Congo). Ils recevaient en retour des diamants ou des mines de diamants. Ces cyber-entreprises privées traitent de la protection, mais également de la collecte de renseignements ou de l’attaque de certains réseaux. Ils travaillent au profit des pays développés dans le monde entier. Ils ont réalisé un bénéfice de 6 milliards de dollars en 2018.

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