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Aoun : La décision de Trump sur le Golan, un jour noir et un acte arbitraire

Aoun : La décision de Trump sur le Golan, un jour noir et un acte arbitraire
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Par AlAhed avec OLJ

Le chef de l'Etat Michel Aoun a déclaré mardi depuis Moscou, où il poursuit sa visite officielle, que la décision du président américain Donald Trump sur le Golan constituait « un jour noir » pour le monde et « un acte arbitraire » contraire à la légalité internationale.

« La décision du président américain d'accorder à Israël le droit d'annexer le Golan représente un jour noir auquel assiste le monde et constitue un acte arbitraire en contradiction avec la légalité internationale qui réglemente les questions de frontières entre Etats », a déclaré le président Aoun lors d'un entretien avec le président de la Douma, Viatcheslav Volodyne, selon le compte Twitter de la présidence.

La Syrie, son allié russe ainsi que plusieurs Etats arabes ont rejeté lundi la décision des Etats-Unis de reconnaître la « souveraineté » de l’Entité sioniste sur la partie occupée du Golan syrien, Damas qualifiant les Etats-Unis de « premier ennemi des Arabes ».

«Israël» a conquis une grande partie du Golan syrien (1.200 km2) lors de la guerre israélo-arabe de 1967, avant de l'annexer en 1981. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.

« Une nouvelle étape »

Par ailleurs, le président Aoun a indiqué que sa visite en Russie, où il doit rencontrer aujourd'hui le président Vladimir Poutine, « constitue une nouvelle étape dans les relations libano-russes qui renforce la coopération et l'amitié entre les deux pays ».

Évoquant la présence des réfugiés syriens au Liban, il a en outre estimé qu'il est « dans l'intérêt de l'Europe de régler le problème des déplacés, car la situation économique difficile au Liban va pousser ces déplacés à trouver des pays d'accueil alternatifs, et leur première destination sera l'Europe ».

Le dossier des réfugiés syriens est au centre des discussions entre les deux pays, le Liban accueillant plus d'un million de déplacés depuis le début du conflit en Syrie en 2011. La Russie avait annoncé en juillet dernier, à l'issue du sommet de Helsinki qui avait réuni Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump, une initiative pour un retour massif des réfugiés syriens de Liban et de Jordanie. Mais celle-ci est restée lettre morte en raison notamment de l'absence de financement.

Pour sa part, le président de la Douma, cité par la présidence libanaise, a exprimé sa volonté de coopérer avec les parlementaires libanais et leur a adressé une invitation par le biais du président Aoun pour participer à la conférence internationale sur le développement qui se tiendra à Moscou en septembre.

Michel Aoun s'est ensuite entretenu avec le président de la compagnie pétrolière semi-publique russe Rosneft, Igor Sechin et a évoqué avec lui la réhabilitation en cours, menée par son entreprise, de l'infrastructure pétrolière à Tripoli, au Liban-Nord.

En janvier, le ministère libanais de l'Énergie avait signé un contrat de vingt ans avec Rosneft pour la réhabilitation, l’expansion et l’exploitation des réservoirs de carburants à Tripoli.

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